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L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE

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L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE Empty L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE

Message par Rinoa Heartilly Dim 9 Sep - 14:09

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Présentation
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La venue du Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - est un événement considérable dans l'histoire de l'humanité. Sa venue a changé durablement le visage du paysage matériel, mais aussi spirituel de l'humanité. Avant de nous pencher sur les écrits sacrés des différentes religions qui ont annoncé sa venue, je souhaiterais faire un court rappel sur la qualité de cet homme.
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Sommaire
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I - Le rang du prophète Mouhammad : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#28
II - Le prophète Mouhammad annoncé dans l'Ancien Testament : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#29
III - Le prophète Mouhammad annoncé par Abraham : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#30
IV - Le prophète Mouhammad annoncé par Jacob : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#31
V - Le prophète Mouhammad annoncé par Moïse : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#32
VI - Le prophète Mouhammad annoncé par David : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#33
VII - Le prophète Mouhammad annoncé par Isaïe : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#34
VIII - Le prophète Mouhammad annoncé dans le Nouveau Testament : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#35
IX - Le prophète Mouhammad annoncé par Jean-Baptiste : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#36
X - Le prophète Mouhammad annoncé par Jésus : https://etoilespirituelle.forumactif.com/t4-l-annonce-de-la-venue-du-prophete-mouhammad-dans-la-bible#37


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Rinoa Heartilly
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Message par Rinoa Heartilly Mar 11 Sep - 21:42

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I - Le rang du prophète Mouhammad
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Mouhammad, le Messager de Dieu

Mouhammad fut non seulement un Prophète, mais également un Messager de Dieu. La nuance entre le statut de Prophète et de Messager est considérable. Un Prophète de Dieu est un homme qui reçoit des révélations de la part de Dieu. Ces révélations peuvent être consignées dans un Livre qui constitue un chapitre supplémentaire à la dispensation en vigueur. Mais en aucun cas, un Prophète n'a le droit d'abroger un Livre divin précédemment établi sous l'autorité d'un Messager de Dieu. Dans certains cas, le Prophète peut, sous l'autorité de Dieu, aménager l'application d'une Loi ou apporter au peuple un nouvel éclairage sur des versets du Livre divin révélés par le précédent Messager de Dieu. Mais en aucun cas, un Prophète de Dieu n'a le droit ni l'autorité pour abroger un Livre révélé par un Messager de Dieu.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Nous avons fait descendre la Thora dans laquelle il y a guide et lumière. C'est sur sa base que les prophètes qui se sont soumis à Allah, ainsi que les rabbins et les docteurs jugent les affaires des Juifs. Car on leur a confié la garde du Livre d'Allah, et ils en sont les témoins. » (Coran, Sourate 5, verset 44)

Comme l'illustre merveilleusement bien ce verset, les prophètes qui se sont succédé après la mort de Moïse - que la paix et la bénédiction soient sur lui - se sont servis des Lois contenues dans la Thora pour juger le peuple israélite. Aucun d'entre eux n'a eu l'autorisation d'abroger la Thora.

En effet, la possibilité d'abroger un Livre établi par un Messager de Dieu n'est réservée qu'à un autre Messager de Dieu. Celui-ci, en plus d'avoir le statut de Prophète, a également le statut de Messager divin à travers qui Dieu révèle un nouveau Livre pouvant abroger le précédent.

Le Prophète Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit ceci aux enfants d'Israël : « Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Allah donc, et obéissez-moi. » (Coran, Sourate 3, verset 50)

À travers ce verset, nous voyons que Jésus eut l'autorisation d'abroger une partie de la Thora. L'abrogation, religieusement parlant, consiste à rendre licite ce qui était précédemment interdit (et vice-versa) ou tout simplement d'abolir une Loi promulguée par un Livre divin précédemment établi. L'abrogation est un processus capital et fondateur dans l'histoire de l'humanité. L'humanité évolue à travers l'histoire. De nouvelles civilisations naissent, tandis que d'autres disparaissent, à travers les âges et les siècles de son évolution. Elle évolue tant spirituellement que matériellement. Au fil des millénaires et des siècles, l'humanité se découvre de nouvelles capacités, à travers des découvertes scientifiques, par des expériences spirituelles et aussi par des expérimentations sociales induites par les révélations divines qui se succèdent. Ce processus est appelé par les bahá'is le processus de « révélation progressive ». J'expliciterai plus en profondeur ce processus dans un autre chapitre si Dieu le veut.

Inaugurant une nouvelle étape du développement de l'humanité - ou d'une communauté spécifique -, le Messager de Dieu reçoit l'autorisation d'apporter des modifications aux Lois l'ayant précédé. C'est ainsi que le Prophète Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a révélé un nouveau Livre qui a permis d'abroger - ou de confirmer si elles étaient toujours d'actualité - les Lois qui furent révélées au Prophète Moïse. À travers ces nouvelles Lois qui furent soit confirmées - voire explicitées - soit modifiées, les enfants d'Israël eurent une opportunité unique d'atteindre la quintessence de leur développement laborieusement entrepris depuis qu'ils quittèrent la terre d'Égypte. Un tel honneur fut confié au Prophète Jésus, qui était érigé au rang de Messie providentiel de la nation israélite. Un tel honneur fut également réservé au Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui -. Dieu lui a, en effet, révélé un Livre avec de nouvelles Lois ayant apporté des modifications aux Lois obsolètes précédemment révélées et confirmant celles qui étaient toujours nécessaires au développement de l'humanité.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « C’est ainsi que Nous vous avons envoyé un Messager choisi parmi vous, qui vous récite Nos versets, vous purifie, vous apprend le Livre et la Sagesse et vous enseigne ce que vous ignoriez. » (Coran, Sourate 2, verset 151)

De ce fait, le Prophète Mouhammad fut un authentique Messager de Dieu.

Certaines personnes affirment qu'un Messager de Dieu n'est pas un Prophète - mais seulement un Messager -, de même que le Prophète n'est pas un Messager mais seulement un Prophète. Un savant musulman contemporain du XXème siècle, Muhammad Nâsir ad-Dîn al-Albâni, était visiblement de cet avis.

Voici la définition qu'il donne du mot « Prophète » : « Le prophète (« nabî ») est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui. Quant au messager (« rassûl »), c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine, soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager. » (http://www.maison-islam.com/articles/?p=265)

En réalité, un Messager divin est bel et bien un Prophète, mais le Prophète n'est pas nécessairement un Messager. Certains de mes amis bahá'is ont essayé de « contourner » l'apparente problématique posée par le fait que le Prophète Mouhammad soit le « Sceau des Prophètes » en faisant ce distinguo entre Prophète et Messager et disant que s'il est le Sceau des Prophètes, il n'est pas le Sceau des Messagers. Un tel raisonnement est, à mon sens, erroné. Je démontrerais dans le chapitre consacré au « Sceau des Prophètes » que cela ne signifie pas que la révélation est scellée.

Dans le Coran, le Prophète Mouhammad est appelé par le terme de « Prophète » :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d'Abraham, sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce prophète-ci, et ceux qui ont la foi. Et Allah est l'allié des croyants. » (Coran, Sourate 3, verset 68)

Et il est aussi appelé par le terme de « Messager » :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés - S'il mourait, donc, ou s´il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. » (Coran, Sourate 3, verset 144)

On constate que dans le Coran, Allah est bel et bien nommé « Prophète » et « Messager », ce qui démontre, sans l'ombre d'un doute, qu'un homme qui est Messager de Dieu est aussi Prophète de Dieu.

Une tradition prophétique (hadith) vient corroborer et renforcer cette affirmation :

Le Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a répondu ceci à un compagnon qui lui demandait combien de Prophètes il y avait eu avant lui : « Il y a en eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été Messagers. » (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha 6/359-360, sahîh li ghayrihi d'après Al-Albânî)

Ainsi, nous apprenons dans cette tradition prophétique qu'Allah a envoyé cent vingt quatre-mille prophètes et que trois cent quinze parmi ces Prophètes étaient des Messagers. Il est assez étonnant que le Shaykh Al-Albanî ait été le tenant de l'avis qui distingue le messager du prophète, puisque lui-même rapporte le hadith qui démontre l'inverse. Dieu est plus savant.

Mouhammad, l'un des cinq plus important messagers du cycle prophétique

Parmi ces trois-cent quinze messagers envoyés à l'humanité, certains furent élevés par Dieu à un rang très important. Cet état de fait est énoncé clairement dans le Coran :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Parmi ces Messagers, Nous avons favorisé certains par rapport à d'autres. Il en est à qui Allah a parlé; et Il en a élevé d'autres en grade. » (Coran, Sourate 2, verset 253)

Si ces Messagers ont été favorisés, c'est parce que Dieu les a chargés d'une mission d'une portée incommensurable par rapport à ce dont furent chargés les prophètes mineurs. Dans la suite de ce verset, Dieu dit :

« À Jésus fils de Marie Nous avons apporté les preuves, et l'avons fortifié par le Saint-Esprit. » (Coran, Sourate 2, verset 253)

Puisque leur mission était si importante, Dieu a envoyé une parcelle de Son esprit pour assister ces hommes, pour les inspirer, les rendre plus éloquents et les protéger de leurs ennemis, jusqu'à ce que leur mission soit achevée.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants. » (Coran, Sourate 9, verset 32)

Ces Messagers qui eurent le privilège de disposer d'un tel rang aux yeux de Dieu sont honorés d'une façon particulière dans le Coran. Ils sont appelés les « Messagers doués de fermeté [ouloul 'azm minal roussouli] ».

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Endure [Ô Muhammad] donc, comme ont enduré les messagers doués de fermeté; et ne te montre pas trop pressé de les voir subir [leur châtiment]. Le jour où ils verront ce qui leurs est promis. » (Coran, Sourate 46, verset 35)

Mais qui sont donc ces Messagers doués de fermeté ? D'après la majorité des exégètes du Coran, l'identité de ces messagers est indiquée dans un autre verset coranique :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Lorsque Nous prîmes des prophètes leur engagement, de même que de toi, de Noé, d'Abraham, de Moïse, et de Jésus fils de Marie : et Nous avons pris d'eux un engagement solennel… » (Coran, Sourate 33, verset 7)

En effet, dans ce verset, Dieu parle des prophètes de manière générale, puis il cite nommément Mouhammad, Noé, Abraham, Moïse et Jésus, ce qui prouve leur rang très particulier. Cette affirmation est renforcée par le verset suivant :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Certes, Allah a élu Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran au-dessus de tout le monde. » (Coran, Sourate 3, verset 33)

Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammad - que la paix les accompagnent - font tous partie d'une même lignée généalogique. Ils font aussi tous partie de la même lignée spirituelle, celle qui a donné naissance à toutes les religions abrahamiques monothéistes. Cette lignée est éternellement bénie, et Dieu S'est promis de l'élever au-dessus de toute l'humanité, pour l'éternité.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit à Abraham : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 22, verset 17)

Cette expression signifie que la descendance bénie d'Abraham triomphera de ses ennemis et que Dieu la bénira et l'élèvera.

Mouhammad clôt le cycle prophétique

En plus de cette position privilégiée de « messager doué de fermeté » que lui accorde Dieu dans le Coran, il faut savoir que le Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - était le sceau des Prophètes, clôturant ainsi le cycle prophétique.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Mouhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais [il est] le messager d'Allah et le sceau des prophètes. Allah est Omniscient. » (Coran, Sourate 33, verset 40)

Même si le Prophète Mouhammad clôt le cycle prophétique, cela ne signifie pas pour autant que la révélation divine cessera.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Dis : « Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s'épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort. » (Coran, Sourate 18, verset 109)

La fin du cycle prophétique signifie seulement la fin d'un cycle qui sera suivi par un nouveau cycle marquant le passage de l'humanité à une autre étape de sa lente évolution. Le Jour du Jugement Dernier est le Jour qui marquera le passage de l'humanité du cycle prophétique à un nouveau cycle. Je développerai ce point dans un autre article, avec preuves à l'appui, si Dieu le veut.

Le Prophète Mouhammad eut l'honneur insigne d'être le dernier prophète à délivrer les enseignements qui ont accompagné l'humanité dans la dernière phase du cycle prophétique.

Mouhammad, annoncé par les anciens prophètes

Il est donc clair et évident, au vu des différentes distinctions que Dieu lui a accordées, que le Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - était un homme hors du commun, chargé par Dieu d'une mission capitale.

La venue d'une telle personne dans une période si charnière de l'histoire de l'humanité n'a pas été passée sous silence par les anciens écrits sacrés. Bien au contraire, je démontrerai, à travers cette étude, que sa venue bénie a été annoncée par de nombreux prophètes l'ayant précédé.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la thora et l'Évangile. » (Coran, Sourate 7, verset 157)

Jésus fils de Marie a annoncé la venue du Prophète Mouhammad aux enfants d'Israël :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad. » (Coran, Sourate 61, verset 6)

Ahmad est un des noms du Prophète Mouhammad. « Ahmad » est un prénom arabe signifiant « le loué » et Mouhammad signifie « celui qui est digne de louange ». Ces deux prénoms se réfèrent à une et même personne : le Prophète de l'Islam.

Le Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Je suis Mouhammad et Ahmad ; je suis Al Mouafi (c’est-à-dire le suiveur des prophètes qui m’ont précédé) et je suis Nabiyyou At-Tawba et Nabiyyou Ar-Rahma (le Prophète du repentir et de la miséricorde). » (Rapporté par Mouslim)

Mouhammad, premier Messager envoyé à l'humanité

Tous les anciens prophètes furent envoyés à un peuple particulier, dans le cadre d'une mission bien précise. Par contre, le Prophète Mouhammad fut le premier Messager à être envoyé à l'humanité tout entière.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Nous ne t’avons envoyé qu'en Miséricorde pour l’humanité. » (Coran, Sourate 21, verset 107)

Les anciens grands messagers furent envoyés à leur peuple respectifs. Ce fut le cas de Jésus fils de Marie :

« Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. » (Évangile selon Matthieu, Chapitre 15, verset 24)

Ce fut également le cas de Moïse :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Nous avions donné à Moïse le Livre dont Nous avions fait un guide pour les Enfants d'Israël. » (Coran, Sourate 17, verset 2)

En réalité, Dieu a envoyé un prophète à la plupart des peuples, en lui assignant pour mission d'éduquer sa nation, et parfois même les nations étant à proximité géographique immédiate :

Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - : « Ô Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? » – « C'est Adam. » – « Ô Prophète de Dieu, Adam fut-il un prophète ? » – « Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : « Adam, avance. » – « Ô Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ? » – « Il y en a eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été messagers. » (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après al-Albânî)

La venue du prophète Mouhammad, qui était investi d'une mission universelle, traduit la volonté divine d'universaliser et de globaliser Son message. Cette volonté s'explique par le fait que l'humanité était sur le point de passer à une nouvelle étape de sa lente évolution. Cette nouvelle étape marque la fin du cycle prophétique, caractérisé par une humanité à un stade d'évolution agro-pastorale, durant laquelle l'humanité s'organisait principalement en tribus et vivait du fruit de la terre. Avec la venue du prophète Mouhammad, l'humanité a commencé à s'organiser en nations et en états à plus grande échelle. Le Gardien de la Foi Baha'ie, Shoghi Effendi dit ceci à ce sujet :

« De même que l'évolution organique du genre humain a été lente et graduelle - et a impliqué successivement l'unification de la famille, de la tribu, de la cité-État, et de la nation - de même fut lente et progressive la lumière octroyée par la Révélation de Dieu, aux divers stades de l'évolution de la religion, et reflétée dans les Dispensations successives du passé. En vérité, la mesure de la Révélation divine en chaque âge a été adaptée et proportionnée au degré de progrès social réalisé à l'époque par une humanité en constante évolution. » (Shoghi Effendi, Appel aux Nations)

Le prophète Mouhammad lui-même fédéra toutes les tribus arabes et consolida leur unité qui se concrétisa par la naissance d'un vaste état.

« En un temps où les tribus arabes et les peuples nomades étaient grandement séparés, où ils vivaient dans les déserts, sans lois, où l'opposition et les effusions de sang étaient continuelles parmi eux, où aucune tribu n'était à l'abri de la menace d'attaque et de destruction par une autre tribu - à un moment si critique Muhammad apparut. Il rassembla ces tribus sauvages du désert, les réconcilia, les unit et les fit s'accorder, de telle sorte que l'inimitié et la guerre cessèrent. La nation arabe avança immédiatement jusqu'à ce que son domaine s'étende à l'Ouest, en Espagne et en Andalousie. » (Abdu'l-Baha, Les bases de l'unité du monde)

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 13 Sep - 21:00

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II - Le prophète Mouhammad annoncé dans l'Ancien Testament
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La venue du prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a été annoncée dans les écrits sacrés de l'Ancien Testament. Avant de réaliser cette étude, il convient de définir ce qu'est l'Ancien Testament.

Définition de l'Ancien Testament


L'Encyclopédie Larousse nous donne la définition suivante de l'Ancien Testament :

« L'Ancien Testament ou Ancienne Alliance est l'ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus-Christ. » (Encyclopédie Larousse du xxe siècle, Paris, 1932)

L'extrait qui suit nous en donne une définition encore plus précise :

« L'Ancien Testament est donc tout à la fois la Bible juive (également appelée Bible hébraïque ou Tanakh) et la première partie de la Bible chrétienne. » (Histoire visuelle de la Bible, National Geographic, Les Nouveaux Essentiels, octobre 2013, 512 p.)

En effet, le Christianisme reconnaît comme saints et divinement inspirés les écrits de l'Ancien Testament qui constituent la première partie de la Bible chrétienne. Par conséquent, l'Ancien Testament regroupe tous les livres qui sont antérieurs à la venue de Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui -. L'Ancien Testament regroupe donc les écrits et les paroles que l'on attribue à Adam, Noé, Abraham ainsi que toute sa descendance israélite (Jacob, Joseph, Moïse, Aaron, David, Salomon). On retrouve dans l'Ancien Testament les livres saints attribués aux prophètes mineurs juifs qui se basaient sur la Thora (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel, etc.). On y retrouve la Thora, les Psaumes parmi les Livres majeurs du judaïsme.


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Dim 16 Sep - 23:03, édité 1 fois

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 13 Sep - 21:25

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III - Le prophète Mouhammad annoncé par Abraham
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La venue du prophète Mouhammad et de sa nation bénie fut indirectement annoncée par Dieu à Abraham - que la paix et la bénédiction soient sur lui -.

Allah - exaltée soit Sa gloire — a dit à Abraham : « À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 17, verset 20]

Dieu a promis de faire des descendants d'Ismaël une grande nation, et que de cette nation émergera douze princes. Les premiers descendants du prophète Ismaël - que la paix et la bénédiction soient sur lui - étaient des monothéistes qui vivaient selon la religion d'Abraham. Puis, au fil des siècles, la descendance d'Ismaël, qui allait former la Nation arabe, sombra peu à peu dans le polythéisme. Nous pouvons lire ceci sur le site « maison islam » de l'érudit Ahmad Anas Lala :

« Les descendants immédiats de Ismaël étaient monothéistes et suivaient la religion abrahamique selon le rite de Ismaël (sur lui et sur son père soit la paix). Ce fut 'Amr ibn 'Âmir ibn Luhayy qui institua le rites des animaux sacralisés (ceci est un hadîth du Prophète, sur lui soit la paix, rapportée par al-Bukhârî etc.). D'après certains autres hadîths, c'est également 'Amr ibn 'Amîr ibn Luhayy qui falsifia la pratique de la religion chez les descendants d'Ismaël en instituant chez eux le culte des idoles (at-Tabarânî, cité in Fat'h ul-bârî 6/670-671 ; Ibn Is'hâq, cité in As-Sîrat un-nabawiyya 1/69 et in Fat'h ul-bârî ; voir aussi Musnadu Ahmad 4246). D'après ce que Shâh Waliyyullâh a écrit, il apparaît qu'il pense lui aussi que c'est dans le siècle précédent le début de l'ère chrétienne que 'Amr ibn 'Âmir ibn Luhayy vécut et que c'est alors que les descendants d'Ismaël tombèrent dans l'idolâtrie ; jusqu'à avant ce moment ils étaient demeurés monothéistes (cf. Hujjat ullâh il-bâligha 1/369). Ce fut donc tardivement que la majorité des descendants d'Ismaël devinrent idolâtres : tout au plus dans le siècle précédent le début de l'ère chrétienne. » (http://www.maison-islam.com/articles/?p=479)

Afin de tenir cette promesse de faire de la Nation ismaélite une grande nation, Dieu décida de lui envoyer un grand messager pour lui permettre de se réformer et d'accomplir son destin.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident. » (Coran, Sourate 62, verset 2)

Revenons à cette parole que Dieu adresse à Abraham...

Allah - exaltée soit Sa gloire — a dit à Abraham : « À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 17, verset 20)

Un passage de ce verset m'a particulièrement interpellé. Il s'agit des « douze princes » que Dieu a promis de faire émerger d'Ismaël. Mais qui donc sont ces douze princes ? Après avoir effectué quelques recherches, deux hypothèses émergent.

La première hypothèse qui émerge est que ces « douze princes » font allusion aux douze enfants qu'Ismaël a eu.

« Voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Nebajoth, premier-né d'Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam, Mischma, Duma, Massa, Hadad, Théma, Jethur, Naphisch et Kedma. Ce sont là les fils d'Ismaël ; ce sont là leurs noms, selon leurs parcs et leurs enclos. Ils furent les douze chefs de leurs peuples. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 25 - versets 12 à 16)

Sachant que, comme nous l'avons déjà vu, les douze enfants d'Ismaël étaient monothéistes et soumis à Dieu, il est tout à fait possible qu'ils soient les « douze princes » en question.

La seconde hypothèse est que ces « douze princes » correspondent aux douze successeurs du Prophète Mouhammad qui doivent maintenir sa religion après lui. Après quelques recherches, je dois dire que c'est cette hypothèse qui me convainc le plus. En effet, j'ai découvert que plusieurs ahadith authentiques annoncent clairement la venue de « douze califes » qui succèderaient au Prophète Mouhammad et qui maintiendraient la religion après sa mort. Voici ces ahadith :

Jâbir - qu'Allah l'agrée - a dit : « J'ai entendu le Prophète - que la paix et la bénédiction soient sur lui - dire qu'il y aurait douze princes », et il ajouta des paroles que je n'ai pas entendues. Mais mon père m'a dit que ces paroles étaient : « Tous seront des Qurayshites. » (Rapporté par Al-Boukhari n°7222 et 7223)

Et :

Jâbir rapporte que le Messager d'Allah - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « L'Islam continuera à prospérer à travers douze califes. » Ensuite, il dit quelque chose que je n'ai pas compris et j'ai alors demandé à mon père : « Qu'a-t-il dit ? » Il me dit qu'il a dit : « Ils seront tous de Quraysh. » (Rapporté par Mouslim n°4708)

Mais aussi :

Jâbir rapporte que le Messager d'Allah - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Il y aura douze Amir [Chefs] après moi. » Jabîr dit : « Ensuite, il a dit quelque chose que je n'ai pas compris. Puis, le Messager d'Allah a dit : « Ils seront tous de Quraysh. » (Rapporté par At-Tirmidhi n°2223)

Et enfin :

Masruq rapporte qu'il était assis avec Abdallah Ibn Mas'ûd - qu'Allah l'agrée -. Un homme lui demanda : « Ô Abou Abd-al-Rahman, est-ce que tu as demandé au Messager d'Allah combien de califes cette communauté aura ? » Abdallah Ibn Mas'ûd lui répondit : « Personne ne m'a questionné sur cela avant toi, depuis que je suis venu en Irak. » Puis, il dit : « Oui, nous avons questionné le Messager d'Allah - que la paix et la bénédiction soient sur lui - à ce sujet qui nous a dit : « [Ils seront] Douze, comme le nombre des chefs parmi les enfants d'Israël. » (Rapporté par Ahmad dans son Mousnad, n°3781)

La concordance entre toutes ces prédictions du Prophète Mouhammad et la prophétie que Dieu a faite à Abraham est tout de même troublante. Les ahadith parlent clairement de douze « princes » qui viendront après le prophète de l'Islam pour maintenir la religion.

Sans vouloir diminuer le rang des enfants d'Ismaël, ceux-ci n'ont pas eu de rôle très important sur le plan théologique. Du moins, il ne reste rien de leurs écrits, si tant est qu'il y en ait eu et leur histoire ne nous est pas connue. Il ne semble pas qu'ils aient eu un leadership religieux très important.

Par contre, il est évident que les « douze califes » qui ont succédé au Prophète Mouhammad correspondent aux « douze imams » révérés par la tradition du chi'isme duodécimain. Le premier d'entre eux fut Ali Ibn Abî Talib et le dernier est Mouhammad Ibn Al Hasan - que les chi'ites considèrent comme l'Imam Mahdi -. Ces derniers ont assumé un leadership important dans la communauté musulmane. Il existe, en effet, des dizaines de livres qui compilent leur sagesse, leur histoire... et des millions de personnes les ont suivi. Cela ne fait-il pas d'eux des princes sur le plan spirituel ?


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L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE Empty Re: L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE

Message par Rinoa Heartilly Jeu 13 Sep - 22:28

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IV - Le prophète Mouhammad annoncé par Jacob
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Dans l'Ancien Testament, le premier grand Prophète à annoncer la venue du prophète Mouhammad de façon directe est le prophète Jacob sur son lit de mort :

Le Prophète Jacob - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 49, verset 10)

Le livre de la Genèse est le premier des cinq livres constituant la Thora. Dans le Coran, Dieu nous narre les paroles des anciens prophètes ayant précédé le Prophète Mouhammad. Il en est de même dans la Thora où Dieu cite à Moïse les paroles que ses prédécesseurs ont prononcées.

Ce verset est capital dans notre étude. Le « Schilo » désigne bien une personne, puisque les peuples lui obéiront. Les peuples ne peuvent pas obéir de façon concertée à une chose inerte. D'ailleurs, les rabbins juifs affirment qu'il s'agit bel et bien d'un homme :

« C’est le roi Messie à qui appartient la royauté. » Jusqu’à son avènement Juda, détiendra le sceptre royal au milieu de sa nation, mais le Messie, fils de David, sera Roi sur l’assemblée des peuples. » (http://www.cheela.org/thora/51512--jusqu-que-vienne-chilo)

Le « Schilo » en question est donc bel et bien un homme. Pour résumer, les juifs disent qu'il s'agit du Messie qu'ils attendent et les chrétiens affirment que le « Schilo » désigne la personne de Jésus.

Mais alors, qui est cet homme ? Et comment savoir qui il est ? En analysant bien le verset, nous pouvons trouver plusieurs termes clés qui ont une importance fondamentale dans la compréhension de ce verset. Ces « termes clés » sont les suivants : « Sceptre », « Juda », « Que les peuples lui obéissent ».

Le mot « sceptre » se réfère à la prophétie, mais également à la « souveraineté temporelle », c'est-à-dire à un personnage qui aura un « pouvoir » politique. Voici les versets de l'Ancien Testament sur lesquels je me base pour fonder mon explication :

« Il passera la mer de détresse, il frappera les flots de la mer, Et toutes les profondeurs du fleuve seront desséchées ; L'orgueil de l'Assyrie sera abattu, Et le sceptre de l'Égypte disparaîtra. » (Livre de Zacharie, Chapitre 10, verset 11)

Et :

« Le feu est sorti de ses branches, Et a dévoré son fruit ; Elle n'a plus de rameau vigoureux Pour un sceptre de souverain. C'est là une complainte, et cela servira de complainte. » (Livre d'Ézéchiel, Chapitre 19, verset 14)

Mais aussi :

« Le roi tendit le sceptre d'or à Esther, qui se releva et resta debout devant le roi. » (Livre d'Esther, Chapitre 8, verset 4)

Et enfin :

« Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth. » (Thora, Livre des Nombres, Chapitre 21, verset 18)

Dans tous ces versets, nous pouvons effectivement constater que le terme « sceptre » se réfère à la fois à la prophétie et à la royauté temporelle.

Maintenant, étudions la signification du nom « Juda ». Juda est un personnage présent au sein de la Genèse, le premier livre de la Bible. Juda est en fait le quatrième des douze fils de Jacob et de sa femme Léa. Ces douze enfants de Jacob (dont l'autre nom est Israël) seront les ancêtres des fameuses douze tribus d'Israël qui se partageront la terre sainte à l'époque de Moïse.

La tribu de Juda fut particulièrement honorée par Dieu puisque c'est de celle-ci qu'ont émergé les prophètes David et Salomon mais également Jésus. Voici la généalogie d'Abraham à David/Salomon :

« Abraham - Isaac - Jacob - Juda - Pharès - Esrom - Aram - Amminadab ou Aminadab - Nachschon ou Naasson - Salmôn - Booz - Obed - Jessé - David - Salomon. » (Évangile selon Matthieu, Chapitre 1, versets 1 à 6)

Voici la généalogie de David à Jésus :

« David - Nathan - Mattata - Menna - Méléa - Eliaqim - Yonam - Joseph - Juda - Simeon - Lévi - Matthath - Yorim - Eliézer - Jésus - Er - Elmadam - Kosam - Addi - Melki - Néri - Salathiel - Zorobabel - Rhésa - Yoanan - Yoda - Yoseh - Sémeïn - Mattathias - Maath - Naggaï - Esli - Nahoun - Amos - Mattathias - Joseph - Yannaï - Melki - Lévi - Matthath - Heli - Marie - Jésus. » (Évangile selon Luc, Chapitre 3, versets 24 à 38)

J'ai remplacé Joseph par Marie, car je considère qu'il s'agit une erreur de l'évangéliste Luc. Nous savons que le père de Marie s'appelait Héli (Rapporté dans le Talmud de Jérusalem, Hagigah 77). Le père adoptif de Jésus, Joseph, descendait de David par son fils Salomon et son père s'appelait Jacob et non Héli, alors que Marie dont le père s'appelle Héli, descend de David par son autre fils Nathan.

Comme nous avons pu le constater grâce à cette petite étude généalogique, David, Salomon mais aussi Jésus, qui sont les plus grands messagers qui sont venus après Moïse, descendaient tous de Juda, fils de Jacob.

Concentrons-nous maintenant sur la signification de ce verset...

Le prophète Jacob - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 49, verset 10)

Maintenant que nous avons décrypté les termes ambigus, nous pouvons affirmer que le sceptre de la prophétie/royauté s'éloignera de Juda lorsque viendra le « Schilo » et que les peuples lui obéiront. Comme nous l'avons vu, Jésus descendait de Juda et donc, Jésus ne peut être concerné par ce verset, puisqu'il était un messager descendant de la tribu de Juda. Par conséquent, quand Jésus était sur terre, le sceptre de la prophétie était encore parmi les fils de Juda.

Pour appuyer cet avis, je dispose de deux autres preuves majeures qui se fondent sur les paroles du prophète Jésus lui-même. En effet, Jésus a confirmé la prophétie de son ancêtre Jacob et a annoncé aux enfants d'Israël que la prophétie serait donnée très prochainement à une autre nation :

« C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » (Évangile selon Matthieu, Chapitre 21, verset 43)

Jésus ne peut être le « Schilo » en question puisqu'il n'a été envoyé qu'aux enfants d'Israël à tel point que celui-ci avait répugné l'idée d'aider une non-juive cananéenne qui était venue solliciter son aide :

« Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon. Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. » Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s'approchèrent, et lui dirent avec insistance : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Il répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. » (Évangile selon Matthieu, Chapitre 15, versets 21 à 26)

Bien que Jésus ait fini par aider cette femme, on voit clairement qu'il fit une petite exception et que sa mission n'était destinée qu'aux « brebis perdues de la maison d'Israël »... Donc, Jésus ne peut être le « Schilo » car il faisait partie de la maison de Juda et qu'il n'a été envoyé qu'aux enfants d'Israël. Or, justement, la venue du Schilo correspond au moment où le sceptre de la prophétie sera retiré de la maison des enfants d'Israël pour revenir à lui et à sa nation. Puisque les nations le suivront, cela signifie que sa mission sera universelle et qu'il s'adressera à l'humanité toute entière, contrairement aux prophètes l'ayant précédé qui n'étaient envoyés qu'à leurs peuples respectifs.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Nous ne t’avons envoyé qu'en Miséricorde pour l’humanité. » (Coran, Sourate 21, verset 107)

Nous pouvons donc affirmer que le Schilo désigne bel et bien la personne du Prophète Mouhammad.


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L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE Empty Re: L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE

Message par Rinoa Heartilly Dim 16 Sep - 18:57

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V - Le prophète Mouhammad annoncé par Moïse
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La venue du Prophète Mouhammad a également été annoncée de façon voilée dans la Thora.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit [mentionné] chez eux dans la thora et l'Évangile. » (Coran, Sourate 7, verset 157)

Il est donc indiscutable que sa venue fut annoncée dans la Thora. Après avoir effectué quelques recherches, je vous propose d'étudier ensemble quelques prophéties dans la Thora qui, d'après moi, y font allusion.

Première prophétie

Voici la première prophétie qui, d'après mes recherches, fait allusion à la venue du Prophète Mouhammad :

« Il [Moïse] dit : « L'Éternel est venu du Sinaï, Il s'est levé sur eux de Séir, Il a resplendi de la montagne de Paran, Et il est sorti du milieu des saintes myriades : Il leur a de sa droite envoyé le feu de la loi. » (Thora, Livre du Deutéronome, Chapitre 33, verset 2)

Ce verset est d'une importance capitale. Il semble décrire, en des termes symboliques et métaphoriques, que l'humanité connaîtra trois cycles dans lesquels Allah Se manifestera. Le premier cycle correspond à la « venue » de l'Éternel au mont Sinaï, ce qui correspond à la révélation de la Thora au prophète Moïse sur le mont Sinaï :

« Tels sont les statuts, les ordonnances et les lois, que l'Éternel établit entre lui et les enfants d'Israël, sur la montagne de Sinaï, par Moïse. » (Thora, Livre du Lévitique, Chapitre 26, verset 46)

Concernant Séir, après quelques recherches, j'ai découvert que cet endroit se situait dans le nord du territoire de Juda (qui correspond à la plaine palestinienne) entre les villes de Kirjath-jearim et Beth-shemesh (source : http://www.biblestudytools.com/dictionaries/smiths-bible-dictionary/seir.html). Nous savons que le prophète Jésus est probablement né à Bethléem qui se situe au sud de Jérusalem en Galilée. Cette prophétie fait donc indiscutablement allusion à la venue du prophète Jésus, auquel Dieu fera des révélations dans la plaine de Galilée, puis à Jérusalem.

La Bible nous donne quelques indices concernant la localisation du mont Paran en question dans ce verset :

« Moïse les envoya du désert de Paran, d'après l'ordre de l'Éternel ; tous ces hommes étaient chefs des enfants d'Israël. » (Thora, Livre des Nombres, Chapitre 13, verset 3)

Premier indice : ce lieu est un désert. Mais de quel désert s'agit-il au juste ? Les Juifs et les Chrétiens affirment que ce désert se situe dans le désert juste à côté du Mont Sinaï, près de Madian. Cette affirmation n'est pas fausse, mais elle est incomplète. En réalité, Paran fait référence au désert qui est situé au sud-est de la Palestine/Judée, là où commence l'Arabie. Le mont Paran qui symbolise le désert de Paran est une vaste zone désertique qui commence juste après Madian. Les Juifs et les Chrétiens rétorquent qu'il ne s'agit pas d'une vaste zone désertique, mais seulement de la portion désertique immédiatement après Madian. Or, cette affirmation est erronée pour une raison bien simple :

« Dieu entendit la voix de l'enfant [Ismaël] ; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar [Hajar], et lui dit : « Qu'as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est. Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau ; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant. Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc. Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte. » (Thora, Livre de la Genèse, Chapitre 21, versets 17 à 21)

Ce verset de la Thora est d'une importance capitale pour démontrer que Paran fait allusion à tout le désert d'Arabie et non pas seulement à sa limite au nord-ouest près de Tabouk. Ce verset nous révèle plusieurs informations importantes au sujet du Prophète Ismaël. Nous apprenons tout d'abord qu'Hajar vit un puits d'eau près de l'enfant et que Dieu fut avec l'enfant, qui habita dans le désert de Paran et devint archer.

Ces informations sont corroborées par la description de l'histoire d'Ismaël telle que nous les rapportent les sources de l'Islam.

Le Prophète Abraham - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée (la Ka'ba). » (Coran, Sourate 14, verset 37)

Nous pouvons constater dans ce verset coranique que le Prophète Ismaël a bel et bien résidé près de la Maison Sacrée, à la Mecque. Ceci permet donc de comprendre que dans la Bible, le désert de Paran correspond bien au désert de toute l'Arabie, et plus particulièrement du Hijaz.

Le compagnon Ibn Abbas - que Dieu l'agrée - nous rapporte ceci : « La mère d'Ismâ'îl se mit ensuite à allaiter son fils. Elle but de l'eau [qui lui avait été laissé par Abraham] jusqu'à ce que le contenu de l'outre fût épuisé. Alors, elle eut soif et son fils eut soif aussi. Elle vit bientôt celui-ci se tordre [de soif]. Ne pouvant pas supporter un tel spectacle, elle partit, et comme elle trouva qu'as-Safâ était la montagne la plus rapprochée d'elle, elle y monta, et dominant la vallée, elle chercha des yeux si elle n'y voyait personne. Et elle ne vit personne. [Puis elle partit au sommet d'al Marwa]. Arrivée au sommet d'al Marwa, Hajar entendit une voix. - « Chut ! » dit-elle, en s'adressant à elle-même. Elle prêta l'oreille et entendit de nouveau. Alors elle dit : « Tu t'es fait entendre. Si tu as par devers toi un moyen de secours, [secoure-moi] ». Alors, apparut un ange à l'endroit où se trouve le puits de Zamzam. Il frappa le sol de son talon - ou selon une variante de son aile - et bientôt l'eau se montra. Hajar se mit à faire un bassin, puis elle se mit à puiser de l'eau dans son outre. » (Rapporté par Al-Boukhâri n°3364)

Ainsi, le puits dont il s'agit dans le verset biblique correspond à la source de Zamzam, célèbre source d'eau à la Mecque.

Salama Ibn Al-Akwa' - que Dieu l'agrée - rapporte : « Le Prophète - que la paix et la bénédiction soient sur lui - passa devant des gens qui s'exerçaient à l'arc. Il leur dit : « Tirez, fils d'Ismael ! Votre père était un grand tireur. » (Rapporté par Al-Boukhâri)

Par conséquent, nous pouvons affirmer sans l'ombre d'un doute que la troisième partie de la prophétie prononcée par Moïse, concernant Paran, désigne le Prophète Mouhammad à travers qui Dieu S'est révélé à Paran. Ce désert de Paran correspond bien au désert de l'Arabie et notamment à l'une de ses régions : celle du Hijaz.

Deuxième prophétie

Dans la Thora, Dieu annonce la venue de deux Prophètes spécifiques qu'il conviendra d'écouter et de suivre. Il s'agit de l'annonce de la venue de deux Messagers de Dieu, qui sont des Prophètes majeurs, et non deux Prophètes mineurs comme ceux qui se sont succédé entre Moïse et Jésus. En parlant du rang de ces deux futurs Messagers de Dieu du point de vue de la Thora, celle-ci les désigne comme étant égaux à Moïse (« comme toi »). Parlant du premier Messager à venir, Moïse dit ceci :

« L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi : vous l'écouterez ! » (Thora, Livre du Deutéronome, Chapitre 18, verset 15)

Puis, Dieu parla du second Messager à venir en disant ceci :

« L'Éternel me dit : « Ce qu'il ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. » (Thora, Livre du Deutéronome, Chapitre 18, verset 18)

D'après mes recherches, le Prophète qui est évoqué dans le quinzième verset correspond à Jésus fils de Marie, et le Prophète qui est évoqué par le dix-huitième verset correspond à Mouhammad fils d'Abdallah.

Nous pouvons dire qu'il s'agit bel et bien de deux personnes différentes et non d'une seule personne, contrairement à ce qu'affirment les Chrétiens, car le Prophète annoncé dans le quinzième verset surgira du milieu des frères de Moïse et donc du milieu des enfants d'Israël, ce qui est bien exact, car le Prophète Jésus fut un enfant d'Israël, envoyé aux enfants d'Israël. Par contre, le dix-huitième verset annonce un Prophète qui surgira d'entre « leurs frères », qui ne sera donc pas issu du peuple d'Israël, puisque Dieu dit « d'entre leurs frères » et non « d'entre tes frères ».

Le verset parle de « leurs frères », mais des frères de qui au juste ? Pour le découvrir, il suffit de remonter de quelques versets :

« Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. » (Thora, Livre du Deutéronome, Chapitre 18, versets 12 à 14)

L'expression « Leurs frères » fait référence aux hommes d'une nation qui baignaient dans le paganisme et l'idolâtrie au moment où Dieu a prononcé ces paroles et qui le seront encore lors de la venue de ce Prophète. Cette expression fait référence de façon plus globale à l'ensemble des nations qui ne connaissent pas Dieu et qui ont sombré dans le polythéisme. Parmi ces nations, il y a celle des Arabes qui a oublié le monothéisme abrahamique que le Prophète Ismaël lui a enseigné. Par conséquent, Dieu décida d'envoyer un autre Messager pour que le monothéisme soit restauré au sein de cette nation.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Et voici un Livre (le Coran) béni que Nous avons fait descendre - suivez-le donc et soyez pieux, afin de recevoir la miséricorde - afin que vous ne disiez point : « On n’a fait descendre le Livre que sur deux peuples avant nous, et nous avons été inattentifs à l'étudier. » Ou que vous disiez : « Si c’était à nous qu’on avait fait descendre le Livre, nous aurions certainement été mieux guidés qu’eux. » Voilà certes que vous sont venus, de votre Seigneur, preuve, guidée et miséricorde. Qui est plus injuste que celui qui traite de mensonges les versets d’Allah et qui s’en détourne ? Nous punirons ceux qui se détournent de Nos versets, par un mauvais châtiment, pour s’en être détournés. » (Coran, Sourate 6, versets 155 à 157)

Nous pouvons aussi noter que ce Prophète annoncé dans le verset dix-huit ne fera que répéter ce que Dieu lui dira. Il parlera donc au nom de Dieu. Nous reconnaissons aisément dans cette description le modus operandi de la révélation coranique dans lequel le Prophète Mouhammad répète directement les versets révélés par Dieu.


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Sam 29 Sep - 1:27, édité 1 fois

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 20 Sep - 16:37

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VI - Annoncé par le Prophète David
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Le Prophète David a également mentionné la venue dans le futur d'un homme qui fera triompher la religion divine et qui sera réputé pour ses prouesses guerrières. Voici le passage contenant cette prophétie que l'on peut trouver au sein des Psaumes :

« Mon oeuvre est pour le Roi ! Que ma langue soit comme la plume d'un habile écrivain ! Tu es le plus beau des fils de l'homme, La grâce est répandue sur tes lèvres : C'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours. Vaillant guerrier, ceins ton épée, - Ta parure et ta gloire, Oui, ta gloire ! - Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits ! Tes flèches sont aiguës ; Des peuples tomberont sous toi ; Elles perceront le coeur des ennemis du Roi. » (Livre des Psaumes, Chapitre 45, versets 1 à 5)

Ces versets du célèbre Livre rédigé par le Prophète David décrivent un homme - « le plus beau d'entre eux » - dont la grâce sera répandue sur ses lèvres. Il sera un guerrier, vainqueur dans les batailles qu'il livrera, qui combattra par l'épée. Des peuples tomberont sous son épée et il fera des exploits merveilleux.

Avant d'étudier cette prédiction dans les détails, il convient de rappeler qu'il n'y a eu aucun Messager divin entre David et Jésus, ni entre Jésus et Mouhammad. Par conséquent, ce passage concerne soit Jésus, soit Mouhammad.

Le Prophète Mouhammad remplit parfaitement et entièrement cette description faite par David. En effet, Mouhammad était un homme d'une extraordinaire beauté. Voici quelques récits qui en témoignent :

Al-Bara Ibn Azib rapporte : « Le Messager d'Allah avait de larges épaules et une abondante chevelure et portait un complet rouge. En fait, je n'ai jamais vu un homme plus beau que lui. » (Rapporté par Mouslim)

Mais aussi :

Ka'b Ibn Malik rapporte : « Quand le Messager d'Allah était content, son visage rayonnait de lumière au point qu'il ressemblait à un morceau de lune éclatante. » (Rapporté par Al-Boukharî et Mouslim)

Sa beauté n'était pas seulement d'ordre purement physique, mais il était aussi un homme très charismatique dont émanait beaucoup de plénitude :

Oum Ma‘bad rapporte : « Il était incroyablement lumineux et de grande beauté. Il avait un visage splendide. Son ventre ne bombait pas, sa tête n’était pas petite, elle avait des traits fins et harmonieux. Il avait des yeux attirants noirs vifs fin arqués par des sourcils continus. Sa voix était cassée. Le blanc de ses yeux était très blanc et le noir, très noir, donnant l’impression d’avoir du khol, ses sourcils s’affinaient, avec un petit duvet entre eux. Il avait un joli cou mince. Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il parlait, il dominait et accroissait l’émerveillement, son élocution était très agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des perles sortaient de sa bouche. De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le meilleur. Sa taille était moyenne, ni trop grande au point de forcer l’élévation du regard, ni trop petite au point d’exiger l’abaissement des yeux. À chaque fois qu’il prononçait quelque chose, les auditeurs l’écoutaient avec une attention passionnée et chaque fois qu’il donnait un ordre, ils rivalisaient d’ardeur pour l’exécuter. Il était servi et entouré, mais jamais renfrogné ni critiqueur. » (Rapporté dans Zaad Al Ma'ad de l'Imam Ibn Al-Qayyim)

Outre son élocution extraordinaire et sa faculté à captiver son auditoire, la grâce de la révélation coranique s'écoulait de ses lèvres, par sa récitation prosée et mélodieuse. Il incitait d'ailleurs ses compagnons à en faire de même :

Le prophète Mouhammad dit un jour à Abû Mûssa al-Ash'arî : « Si tu m'avais vu alors que j'écoutais ta récitation hier soir ! Vraiment, il t'a été donné une flûte parmi les flûtes de David [sur lui soit la paix]. » (Rapporté par Mouslim)

On remarquera au passage l'allusion au Prophète David... Mais revenons à cette fameuse prophétie du Prophète David :

« Vaillant guerrier, ceins ton épée, - Ta parure et ta gloire, Oui, ta gloire ! - Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits ! Tes flèches sont aiguës ; Des peuples tomberont sous toi ; Elles perceront le coeur des ennemis du Roi. » (Livre des Psaumes, Chapitre 45, versets 1 à 5)

Le Prophète Jésus n'était pas réputé pour ses conquêtes guerrières. Bien au contraire, Jésus avait même ordonné à ses disciples de ne pas combattre par l'épée.

« Alors Jésus lui [à un de ses apôtres] dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. » (Évangile selon Matthieu, Chapitre 26, verset 52)

Cet ordre de Jésus contraste radicalement avec celui énoncé par le Prophète Mouhammad dans le passage suivant :

Le Prophète Mouhammad - que la paix et les bénédictions soient sur lui - a dit : « Ô gens, ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez plutôt à Dieu la paix; mais, si vous le rencontrez, montrez de l'endurance et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres. » (Rapporté par Mouslim)

Certains Chrétiens ont objecté que Mouhammad était un faux prophète car l'enseignement selon lequel le Paradis se trouve à l'ombre des sabres entre en contradiction flagrante avec l'enseignement christique : « tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée ». Pourtant, il n'en est rien.

Sans entrer dans les détails explicatifs qui m'éloigneraient des objectifs du présent exposé, et qui feront l'objet d'un autre article, la raison de cette apparente contradiction tient dans le contexte radicalement différent de celui de l'époque de Jésus et de celui du Prophète Mouhammad. Abdu'l-Bahá approfondit ces différences contextuelles dans son livre « les Leçons de Saint-Jean d'Acre » :

« Malgré cela, ses ennemis n'abandonnèrent pas les persécutions : ils poursuivirent ses disciples jusqu'en Abyssinie et à Médine. Ces tribus et ces groupements arabes étaient réduits au dernier degré de la sauvagerie et de la barbarie, au point que les barbares et les sauvages d'Amérique étaient auprès d'eux aussi avancés qu'un Platon; car les barbares d'Amérique n'enterraient pas leurs enfants vivants, tandis que ces gens enterraient leurs filles vivantes, disant que c'était une action honorable entre toutes, et dont ils se glorifiaient.

Ainsi, la plupart des hommes menaçaient de mort leurs femmes au cas où elles mettraient au monde une fille.

Et jusqu'à aujourd'hui, les Arabes redoutent d'avoir des filles. De même, un seul individu pouvait prendre mille femmes, et la plupart d'entre eux avaient plus de dix femmes à la maison.

Quand l'une de ces tribus faisait la guerre et luttait contre une autre, celle qui était victorieuse faisait prisonniers les femmes et les enfants de la tribu vaincue, et les emmenait comme esclaves et comme servantes qu'on achetait et vendait.

Lorsqu'un homme venait à mourir qui avait dix femmes, les enfants de ces femmes se ruaient sur les mères des uns et des autres, et si l'un de ces enfants jetait son manteau sur la tête de la femme de son père, et s'écriait : "Cette femme est mon bien légal !", à l'instant même après cela, cette malheureuse devenait la prisonnière et la servante du fils de son mari, et celui-ci faisait ce qu'il voulait de la femme de son père.

Il pouvait la tuer, l'emprisonner dans une fosse, ou la frapper, l'invectiver, la torturer, jusqu'à ce que, peu à peu, elle en mourût. Selon l'habitude et les coutumes arabes, il était le maître. La malignité, la jalousie, l'envie, la haine qui devaient exister entre les femmes d'un même époux et leurs enfants, on peut l'imaginer clairement : cela se passe de commentaires.

D'ailleurs, réfléchissez aux terribles conditions d'existence réservées à ces malheureuses femmes; ajoutez que les moyens de vie des tribus arabes consistaient dans le pillage et le vol, de sorte qu'à chaque instant elles étaient en lutte et en guerre, se massacraient, pillaient et dévastaient leurs biens, et capturaient les femmes et les enfants pour les vendre aux étrangers.

Combien de fois est-il arrivé que les filles et les fils d'un prince, qui passaient leur temps dans le luxe et le confort, furent réduits, lorsque vint l'affliction, à la honte, à la pauvreté et à la captivité. C'étaient des princes, ils devenaient des prisonniers; hier des grandes dames, aujourd'hui des servantes!

C'est au milieu de ces tribus que Muhammad reçut la Révélation divine, et pendant treize ans il ne cessa pas d'être persécuté par elles. Après treize ans, il dut partir et s'enfuir.

Mais ces gens ne s'en tinrent pas là : ils se réunirent et formèrent une armée pour l'attaquer, et tuer tout le monde, hommes, femmes, enfants. C'est ainsi que Muhammad fut contraint de se battre avec ces tribus
. Telle est la vérité.

Nous ne voulons pas le juger avec partialité, ni le défendre aveuglément; mais nous sommes justes, et justement nous vous disons : regardez avec justice.

Si le Christ s'était trouvé dans de telles circonstances, parmi des tribus aussi tyranniques et aussi sauvages, et si, pendant treize ans, il avait enduré avec tous ses disciples toutes ces vexations, s'il les avait supportées patiemment et si, à la fin, à cause de la tyrannie de ses contemporains, il avait dû s'enfuir de sa patrie vers le désert; si, malgré cela, des tribus barbares avaient continué à le poursuivre et à tenter de tuer tous les hommes, de piller les biens, d'emprisonner les femmes et les enfants, quelle eût été sa conduite à leur égard ?

Si ces mauvais traitements n'étaient venus que sur lui, il eût pardonné généreusement, et ce pardon eût été fort approuvé et loué. Mais s'il avait vu que ces meurtriers tyranniques et assoiffés de sang voulaient tuer, piller, molester tous les malheureux, et réduire en captivité les femmes et les enfants, il est hors de doute qu'il eût défendu ces opprimés, et qu'il eût combattu leurs oppresseurs. » (Abdu'l-Bahá, Leçons de Saint-Jean d'Acre)

Cette explication est d'une limpidité telle qu'elle ne nécessite pas d'être complétée par d'autres commentaires. Le prophète Mouhammad n'était pas un homme sanguinaire assoiffé de sang, mais il était animé d'une soif de justice, d'un courage légendaire et d'un sens de l'intérêt général hors du commun. Il est donc évident que toutes ses manœuvres guerrières trouvaient à la fois une justification aussi bien éthique que théologique.

Le Coran lui-même témoigne qu'au début de la prédication islamique, et pendant de nombreuses années, il était formellement interdit aux musulmans de recourir à l'usage de la force pour se défendre et défendre les intérêts de la Foi naissante :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « N'as-tu pas vu ceux auxquels on avait dit : «  Abstenez-vous de combattre, accomplissez la prière et acquittez l'aumône ! » (Coran, Sourate 4, verset 77)

Et Dieu rappelle aux musulmans l'importance de l'équité et de l'amabilité envers les hommes pacifiques et de bonne volonté :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. » (Coran, Sourate 60, verset 8 )

Aucun prophète ni messager jusqu'à la venue du prophète Mouhammad n'ont satisfait à cette prophétie. Ce passage des Psaumes concerne donc bien le prophète Mouhammad qui, de son vivant, a fait triompher la vérité, la justice et la religion de Dieu par son effort guerrier contre les armées de l'injustice et de la tyrannie.


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Jeu 21 Mai - 20:36, édité 2 fois

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L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE Empty Re: L'ANNONCE DE LA VENUE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD DANS LA BIBLE

Message par Rinoa Heartilly Jeu 20 Sep - 17:19

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VII - Annoncé par le Prophète Isaïe
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Isaïe est un prophète qui fut envoyé par Dieu au huitième siècle avant Jésus-Christ. On attribue à ce prophète le fait d'être l'auteur du livre éponyme, qui constitue un des livres du canon biblique considéré à la fois par les Juifs et les Chrétiens comme étant sacré. Le livre d'Isaïe contient de nombreuses prophéties sur la fin des temps. Parmi celles-ci, plusieurs très troublantes ne peuvent concerner que le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - comme nous allons le voir ensemble.

Première prophétie contenue dans le livre d'Isaïe


Voici la première prophétie que Dieu fait à Son prophète Isaïe, qui concerne le prophète Mouhammad :

« Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui ; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi. Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut. » [Livre d'Esaïe - chapitre 42]

Bien que certains passages de cette prophétie puissent s'appliquer à d'autres messagers, nous allons voir que l'intégralité de cette prophétie concerne particulièrement le prophète Mouhammad.

Dans ce passage, nous constatons que cet homme sera :

1) le Serviteur de Dieu : en effet, Mouhammad fut le serviteur de Dieu, comme tous les prophètes.

« Si le Prophète dit au contraire : « Je suis le serviteur de Dieu », ceci n'est pas moins exact, car extérieurement, il apparaît au dernier degré de servitude, et nul ne peut être aussi humble que cette perle de l'existence enfouie dans les mers de sainteté éternelle, élevée dans l'essence spirituelle du Roi de Vérité, dont chaque parole est une parole d'autorité, l'appel de Dieu Lui-même. » [Baha'u'llah - le Livre de la Certitude]

2) l'Élu de Dieu : un des 201 prénoms que l'on attribue au Prophète Mouhammad est celui de « Moustapha » qui signifie l'Élu.

Le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Je suis Mohammed et Ahmed ; Je suis Al Mouafi (c’est-à-dire le suiveur des prophètes qui m’ont précédé) et Je suis Al Moustafa (l'Élu). » [Rapporté par Ahmad]

Bien que tous les messagers et tous les prophètes soient élus par Dieu pour accomplir une tâche bien précise, le terme « d'Élu » s'appliquant au prophète Mouhammad est un nom propre, un de ses attributs bien connu par tous les musulmans.

3) Il annoncera la justice aux nations : lors de sa venue, pour la première fois de l'histoire de l'humanité, le message divin était dirigé spécifiquement à toute l'humanité et non à une seule tribu ou à un seul peuple. Ce privilège fut donné au prophète Mouhammad de son vivant, comme je l'ai démontré au début de cet exposé.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Nous ne t'avons envoyé que comme miséricorde, pour l'humanité. » [Sourate 21 - verset 107]

4) Il ne se découragera point et ne se relâchera point : en dépit de l'opposition virulente de son peuple et des persécutions que lui et ses disciples subirent, le prophète Mouhammad n'a jamais baissé les bras et a toujours œuvré pour que sa mission soit accomplie. Il ne s'est jamais découragé, bien qu'il s'exila de sa ville natale et malgré les coups bas portés par les hypocrites et les polythéistes à la religion qu'il est venu transmettre.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Et par Ses paroles, Allah fera triompher la Vérité, quelque répulsion qu'en aient les criminels. » [Sourate 10 - verset 82]

Dans les moments très délicats où la situation semblait désespérée et perdue, le prophète Mouhammad avait toujours l'attitude et les mots pour soutenir et motiver les croyants. Plusieurs de ses compagnons témoignèrent de cet état de fait dans plusieurs récits authentiques :

Al-Barâ’ - qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte : « Par Allah, quand la bataille faisait rage, nous nous protégions derrière le Prophète ; les plus courageux d’entre nous étaient ceux qui combattaient sur la même ligne que la sienne. » [Rapporté par Mouslim]

De même, Alî fils d'Abi Tâlib quatrième calife de l'Islam, réputé pour ses exploits guerriers et son intrépidité sur le champ de bataille, nous apporte son témoignage à ce sujet :

Alî Ibn d'Abi Tâlib rapporte : « Quand la bataille faisait rage et que les deux armées étaient l’une en face de l’autre, nous nous protégions derrière le Prophète si bien que personne n’était plus proche de l’ennemi que lui. » [Rapporté par Ahmad]

La vaillance, la persévérance et le courage du prophète Mouhammad étaient extraordinaires :

Al-Boukhâri nous rapporte dans son Sahih le récit suivant : « Le Jour de la bataille de Hunayn, les Musulmans prirent la fuite et seul le Prophète persévéra sur le champ de bataille. Chevauchant sa mule, il la lança en direction des incroyants, alors que son oncle Al-`Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui, tenait la bride pour la freiner. En le voyant, les incroyants se ruèrent contre lui, et quand ils l’entourèrent, il ne tourna pas les talons, ni ne recula. Au contraire, il descendit de sa mule, semblant vouloir être à la portée de l’ennemi, et s’écria : « Je suis le Prophète, en toute vérité, je suis le fils de `Abdul Muttalib » comme pour les défier et les attirer vers lui. »

Les témoignages de ce genre sont innombrables. L'unification de toutes les tribus sauvages et antagonistes de l'Arabie sous la bannière de l'Islam écarte tout doute ou contestation quant à l'authenticité de l'héroïsme du prophète Mouhammad.

5) « Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre » : cette prophétie signifie que la justice divine et l'enseignement de l'unicité divine triompheront sur terre par le biais de la venue du prophète Mouhammad. En effet, la Loi divine révélée au prophète Mouhammad a mis à l'abri une multitude de peuples, de l'Espagne jusqu'aux Indes. Peu de temps après la mort du prophète et sous son impulsion, l'Empire islamique régnait sur une grande partie du monde connu jusqu'alors.

6) « Et que les îles espèrent en sa loi » : les musulmans sont parvenus, grâce au commerce et à leur équité à étendre l'Islam jusqu'aux îles de l'Indonésie, ainsi qu'à certaines îles de l'océan indien telles que les Comores, Zanzibar, Socotra, ce qui était un fait nouveau. Le professeur Muhammad Bajrafil nous apporte un éclairage sur l'islamisation de l'Archipel des Comores :

« L’islam s’y est installé depuis sa primeur. La légende des deux dignitaires comoriens partis, en terre sainte, à La Mecque, à la rencontre du prophète pour se convertir à la nouvelle religion, est aujourd’hui en partie corroborée par les fouilles archéologiques récemment effectuées dans la ville de Ntsaoueni, dans le Nord de l’île de la Grande Comore, qui prouvent de manière définitive que l’islam est bien arrivé aux Comores dès le premier siècle de l’ère hégirienne. Peu importe, dès lors, que ce soit par Mtswa Muindza et Fé Bédja, lesdits dignitaires, ou par d’autres qu’il y ait élu domicile. L’élément important, dans cette donnée nouvelle, est que l’islam est dans ce pays aussi ancien que l’instauration des premières populations. Il est un des ciments de la société comorienne, dont il régit une partie non négligeable de l’organisation, tant au niveau des mœurs qu’à celui de la justice, notamment la justice civile. » [https://www.facebook.com/Bajrafil/posts/939177789471517?fref=nf]

Voici la deuxième partie de la prophétie, contenue dans le livre d'Isaïe, dans laquelle Dieu Lui-même S'exprime :

« Je suis l'Éternel, c'est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles. Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles ; Avant qu'elles arrivent, je vous les prédis. Chantez à l'Éternel un cantique nouveau, Chantez ses louanges aux extrémités de la terre, Vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, Iles et habitants des îles ! Que le désert et ses villes élèvent la voix ! Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix ! Que les habitants des rochers tressaillent d'allégresse ! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie ! Qu'on rende gloire à l'Éternel, Et que dans les îles on publie ses louanges ! » [Livre d'Esaïe - chapitre 42]

Ce passage est particulièrement riche en enseignements et en informations. Il est particulièrement décisif dans la mesure où il avance des précisions et décrit des caractéristiques propres au prophète Mouhammad. Toutes les descriptions de ce passage correspondent au prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui -.

1) « Je ne donnerais pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles » : la mission principale du prophète Mouhammad fut de combattre le polythéisme qui se manifestait à travers l'adoration d'idoles faites de bois et de pierres dans toute la Péninsule Arabique.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Vous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l'appui desquels Allah n'a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n'appartient qu'Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas. » [Sourate 12 - verset 40]

Cet oracle contenu dans le livre d'Isaïe correspond parfaitement à la mission première du prophète Mouhammad.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Dis : « Il m'a été ordonné d'adorer Allah en Lui vouant exclusivement le culte, et il m'a été ordonné d´être le premier des Musulmans. » [Sourate - - versets 11 et 12]

On peut aussi faire remarquer que l'adoration d'idoles de pierres et de statues n'avait pas lieu parmi les enfants d'Israël au moment de la venue du prophète Jésus. Cette prophétie s'applique donc particulièrement au prophète Mouhammad et au contexte de sa révélation.

2) « Chantez à l'Éternel un cantique nouveau » : cette parabole est une métaphore désignant un nouveau Livre qui sera révélé et qui sera psalmodié. C'est ce que les musulmans font jusqu'à aujourd'hui. En effet, le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a incité les musulmans à psalmodier le Coran :

Le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Celui qui n'embellit pas sa voix lors de sa récitation du Coran n'est pas des nôtres. » [Rapporté par Abû Dawûd]

3) « Chantez ses louanges aux extrémités de la terre » : les musulmans, qu'ils vivent en Indonésie ou de l'autre côté du globe chantent des louanges pour Dieu. Le terme « Louange à Dieu » se traduit par « Al Hamdoulillâh ». Le fait de dire « Al Hamdoulillâh » en langue arabe est un acte d'adoration qui est légiféré et vivement recommandé dans la révélation islamique :

Le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Certes, les meilleurs serviteurs d’Allah le jour du Jugement sont les hammadoun (ceux qui répètent souvent la parole « Al Hamdoulillâh »). » [Rapporté par At-Tabarani]

4) « Vous qui voguez sur la mer et la peuplez » : les musulmans furent les premiers croyants à travers toute l'histoire des dispensations religieuses à se servir des expéditions maritimes afin de propager la religion de Dieu :

« En 649, la flotte musulmane partie de Syrie sous le commandement de `Abd Allâh Ibn Qays et la flotte partie d’Égypte sous le commandement de `Abd Allâh Ibn Sa`d parvinrent à conquérir Chypre qui était alors sous domination byzantine.

Plusieurs éminents Compagnons du Prophète participèrent à cette expédition, à l’instar de `Ubâdah Ibn As-Sâmit ou de Umm Hirâm Bint Milhân - que Dieu les agréent -. Umm Hirâm fut ainsi la première martyre musulmane à être tuée au cours d’une expédition maritime. Elle mourut et fut enterrée à Chypre.

Les Musulmans conclurent un traité avec les Chypriotes leur garantissant protection et liberté de conscience moyennant la cessation des activités hostiles contre les Musulmans, leur collaboration pour tenir les Musulmans informés des mouvements militaires anti-musulmans de l’Empire byzantin, et le paiement d’une capitation annuelle s’élevant à sept mille dinars. » [http://www.islamophile.org/spip/La-reconquete-de-Chypre-par-les.html]

5) « Que les déserts et ses villes élèvent la voix » : Mouhammad est né et a vécu dans le désert d'Arabie et c'est de là qu'il put annoncer la bonne nouvelle d'une nouvelle révélation.

6) « Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix » : Kédar était le fils d'Ismaël, comme nous pouvons le constater dans le passage suivant de la Bible :

« Voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Nebajoth, premier-né d'Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam, [...] » [Livre de la Genèse, chapitre 25 - verset 13]

Cette bonne nouvelle s'adresse donc aux enfants d'Ismaël, puisque dans cette prophétie, Dieu interpelle directement « les villages occupés par Kédar », c'est-à-dire occupés par sa descendance. Or, le prophète Mouhammad (comme toute sa tribu) descend de façon directe d'Ismaël comme nous le rappelle le site « Maison Islam » :

« En effet, Muhammad (que Dieu le bénisse et le salue) est le fils de Abdullah, fils de Abd ul-Muttalib, fils de Hâshim, fils de Abdu Manâf, fils de Qussayy, fils de Kilâb, fils de Murra, fils de Ka'b, fils de Lu'ayy, fils de Ghâlib, fils de Fihr [= Quraysh], fils de Mâlik, fils de an-Nadhr, fils de Kinâna, fils de Khuzayma, fils de Mud'rika, fils de Ilyâs, fils de Mudhar, fils de Nizâr, fils de Ma'add, fils de Adnân. »

Et Adnân descend de Ismaël fils de Abraham. S'"il y a unanimité quant au fait que Adnân descend de Ismaël" (Zâd ul-ma'âd 1/71), par contre "le (détail de la) chaîne généalogique entre Adnân et Ismaël fait l'objet de divergences" (Fat'h ul-bârî 6/646). Ibn Hajar a cité quelques-uns des différents avis existant à propos de cette seconde partie de la chaîne. Au sein de tout ce qu'il a cité, on distingue 2 tendances...

– Selon l'une d'elles, entre Adnân et Ismaël se trouvent une quarantaine de maillons (avec, ensuite, des divergences quant au nombre exact de maillons et à leur nom) et selon laquelle Adnân descendrait de Ismaël par son fils Qedar (cf. Fat'h ul-bârî 6/658). » [https://www.maison-islam.com/articles/?p=478]

Par conséquent, la majorité de la nation peuplant la péninsule Arabique de l'époque du prophète Mouhammad descend d'Ismaël et a pour usage certaines coutumes remontant au prophète Abraham lui-même.

« La grande majorité des ulémas sont d'avis que, si les Arabes du Nord et du Centre de la Péninsule arabique descendent effectivement de Ismaël, en revanche les Arabes pré-existaient à ce dernier. C'est en fait Ismaël qui s'est arabisé au contact des Banû Jur'hum, des Arabes originaires du Sud, venus s'installer auprès de la source de Zamzam après le jaillissement de celle-ci, comme le dit explicitement le récit de Ibn Abbâs (voir plus haut).

Il y a donc :

--- les Arabes Adnanites, descendants d'Ismaël,

--- et les Arabes Qahtanides, du Sud de l'Arabie (ou Jectanides, ou Yectanides), qui ne descendent pas de lui. » [https://www.maison-islam.com/articles/?p=756]

La grande œuvre du prophète Mouhammad a été d'unifier toute la descendance du prophète Ismaël, et par delà, toute la nation arabe sous la bannière du monothéisme. La réalisation effective de cette grande œuvre avait été annoncé à l'avance par Dieu à son Prophète, en des termes tantôt voilés, tantôt explicites :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « En vérité, Nous t'avons accordé une victoire éclatante, afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite; et qu'Allah te donne un puissant secours. C'est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi. À Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre; et Allah est Omniscient et Sage. » [Sourate 48 - versets 1 à 4]

Ainsi que :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion d'Allah, alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon. Car c’est Lui le grand Accueillant au repentir. » [Sourate 110]

Et enfin :

Khabbab Ibn Al Aratt (un des compagnons du prophète) rapporte : « Nous nous plaignîmes un jour auprès du Messager de Dieu alors qu'il était allongé à l'ombre de la Ka'ba, la tête appuyée sur son manteau. Nous dîmes : « Pourquoi ne demandes-tu pas le soutien de Dieu ? Pourquoi ne pries-tu pas pour nous ? ». Il dit : « Parmi ceux qui vous ont précédés, on prenait l'un d'eux, on lui creusait un trou et on l'y mettait. On apportait ensuite une scie qu'on lui plaçait sur la tête qu'on sciait ainsi en deux morceaux. Ou bien on passait sur sa tête un peigne de fer jusqu'à lui arracher ce qu'il y avait au dessous de sa chair et de ses os. Il ne reniait pas pour autant sa foi. Par Dieu, le Seigneur parachèvera cette chose (l'Islam) jusqu'à ce que le voyageur aille sur sa monture de San'a' à Hadramawt ne craignant que Dieu ou le loup pour ses troupeaux. » [Rapporté par Al-Boukhari]

7) « Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joies » : ce passage fait possiblement allusion au rituel du pèlerinage qui est accompli par les croyants sur les collines d'As-Saffa et d'Al-Marwa ainsi que sur le mont Arafât.

Le Prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Il n’est de plus grand jour pendant lequel Dieu affranchit les humains de l’Enfer, que celui de Arafât. » [Rapporté par Mouslim]

Deuxième prophétie contenue dans le livre d'Isaïe

« L'Éternel s'avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre ; Il élève la voix, il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis. J'ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu ; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. Je ravagerai montagnes et collines, Et j'en dessécherai toute la verdure ; Je changerai les fleuves en terre ferme, Et je mettrai les étangs à sec. Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! » [Livre d'Isaïe - chapitre 42]

1) « L'Éternel s'avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre » : lorsqu'un Messager est sur terre, il est le représentant de Dieu sur terre, celui dont la volonté est parfaitement en concordance avec celle de Dieu. En ce sens, la personne du Messager est la manifestation des qualités et de la volonté divine sur terre. Lorsque le prophète Mouhammad combattait les polythéistes qui cherchaient à semer le désordre sur terre, c'était en quelque sorte Dieu qui les combattait. Cette réalité se trouve confirmée par le Coran lui-même.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais [une poignée de terre], ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. » [Sourate 8 - verset 17]

2) « J'ai longtemps gardé le silence » : cette phrase fait référence à la durée pendant laquelle les enfants d'Ismaël se sont adonnés au polythéisme sans que Dieu ne leur envoie de Messager pour les corriger. En effet, depuis que le prophète Ismaël s'établit dans le désert d'Arabie, aucun grand messager divin ne fut envoyé spécialement pour les peuplades arabes du désert, jusqu'à ce que le prophète Mouhammad ne vienne.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre [les Arabes] un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, ainsi qu'à d'autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints. C'est Lui le Puissant, le Sage. » [Sourate 62 - versets 2 et 3]

3) « Je ferais marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirais par des sentiers qu'ils ignorent » :

Le terme « aveugle » est une métaphore souvent employée dans les écrits saints. Ce terme est similaire aux termes de « gentil » ou « d'illettré » souvent repris dans les écrits sacrés. Ces termes font référence à un peuple qui sera aveugle, non pas physiquement, mais spirituellement, puisque celui-ci ignorait la connaissance du Dieu unique et adorait des idoles.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « S'ils te contredisent, dis leur : « Je me suis entièrement soumis à Allah, moi et ceux qui m'ont suivi ». Et dis à ceux à qui le Livre a été donné, ainsi qu'aux illettrés : « Avez-vous embrassé l'Islam ? » S'ils embrassent l'Islam, ils seront bien guidés. Mais, s'ils tournent le dos... Ton devoir n'est que la transmission (du message). Allah, sur [Ses] serviteurs est Clairvoyant. » [Sourate 3 - verset 20]

Ce peuple de « gentil » n'avait reçu aucune révélation majeure codifiée lui enseignant la voie lui permettant d'être bien guidé sur le plan spirituel. Ce sont ces sentiers spirituels qu'ils ignorent qui sont évoqués par ce verset. Ce sentier est le droit chemin, le chemin des vertueux. Dans les cinq prières quotidiennes, les musulmans récitent la « sourate mère » du Coran, la « Fatiha ». Dans celle-ci, on peut lire :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » [Sourate 1 - versets 6 et 7]

Par la révélation coranique, Dieu a tenu Sa promesse et a permis à ce peuple d'être guidé vers le droit sentier et vers la voie majestueuse du monothéisme.

4) « Je changerais devant eux les ténèbres en lumière » : par la révélation de l'islam, Dieu a permis à ce peuple de sortir des ténèbres de l'ignorance pour entrer de plain-pied dans le monde de la lumière de la connaissance de Dieu.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Par ceci [le Coran], Allah guide aux chemins du salut ceux qui cherchent Son agrément. Et Il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un chemin droit. » [Sourate 5 - verset 16]

5) « Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux » :

Dans cette prophétie, Dieu prédit que le prophète Mouhammad et ceux qui croient en lui viendront à bout des idolâtres dont les idoles et les idées seront vaincues et totalement chassées de la Péninsule Arabique. Ceci n'a été possible que par le soutien puissant, indéfectible et invisible des armées célestes.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Si vous êtes endurants et pieux, et qu'ils [les ennemis] vous assaillent immédiatement, votre Seigneur vous enverra en renfort cinq mille anges marqués distinctement. » [Sourate 3 - verset 125]

L'histoire nous apprend que l'Islam se propagea à travers toute la Péninsule Arabique et une bonne partie du monde connu, assurant à la Cause divine un triomphe qui était inéluctable.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qu'il disparaît. » [Sourate 21 - verset 18]

Troisième prophétie contenue dans le livre d'Isaïe

Il existe une troisième prophétie dans le livre d'Isaïe qui annonce la venue du prophète Mouhammad. Cette prophétie est contenue dans le passage suivant :

« Ainsi m'a parlé le Seigneur : Va, place la sentinelle ; Qu'elle annonce ce qu'elle verra. - Elle vit de la cavalerie, des cavaliers deux à deux, Des cavaliers sur des ânes, des cavaliers sur des chameaux ; Et voici, il vient de la cavalerie, des cavaliers deux à deux ! Elle prit encore la parole, et dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, Et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre ! » [Livre d'Isaïe - chapitre 21, versets 6 à 9]

Ce passage est hautement métaphorique et il convient de le décrypter par la grâce de Dieu. Le fait de dire « Va, place la sentinelle ; Qu'elle annonce ce qu'elle verra » signifie que cette vision a trait aux événements qui se passeront dans le futur de l'époque d'Isaïe.

Cette prophétie annonce l'apparition de « cavaliers deux à deux » parmi lesquels « des cavaliers sur des ânes » et des « cavaliers sur des chameaux ». Mes recherches me font affirmer que le premier groupe de cavaliers monté sur des ânes désigne Jésus et Pierre et que le deuxième groupe de cavaliers monté sur des chameaux désigne Mouhammad et son gendre 'Ali.

Dans un premier temps, il faut noter que l'âne fut l'animal avec lequel le prophète Jésus entra triomphalement à Jérusalem, le jour des rameaux :

« Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent arrivés à Bethphagé, vers la montagne des Oliviers, Jésus envoya deux disciples, en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi. Si, quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l'instant il les laissera aller. Or, ceci arriva afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse. Les disciples allèrent, et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus. La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupèrent des branches d'arbres, et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Lorsqu'il entra dans Jérusalem, toute la ville fut émue, et l'on disait : Qui est celui-ci ? La foule répondait : C'est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée. » [Évangile selon Matthieu - chapitre 21, versets 1 à 11]

Quant au chameau, il fait allusion de manière indiscutable au prophète Mouhammad.

L’imam Ibn al-Qayyim - qu'Allah lui fasse miséricorde - rapporte : « Parmi ses chameaux figurait al-Qaswa. On dit que c’est sur cette chamelle qu’il était monté pendant son voyage lors de l’Hégire. Y figuraient encore al-adhba et al-djad’a. Il y a divergence de vues quant à savoir si les deux noms sont donnés à une seule chamelle ou s’il s’agit effectivement de deux chamelles. Al-adhba était celle dont on disait qu’aucune autre chamelle ne pouvait devancer dans une course. Pourtant, un jour un bédouin, monté sur une chamelle de type qaoud réussit à la devancer. Ce qui fut pénible pour les musulmans et fit dire au messager d’Allah : « Il est vrai qu’Allah ne rehausse rien ici-bas sans le rabaisser par la suite. » [Zad al-Maad]

Ce passage du grand savant musulman damascène Ibn Al-Qayyim nous apprend que le prophète Mouhammad a entrepris l'Hégire de sa ville natale vers Médine monté sur un chameau. Les recits de la vie du prophète Mouhammad durant lesquels il se sert de chameaux comme moyens de transport sont innombrables. Il faut savoir que le chameau était utilisé (et l'est jusqu'à présent) par les peuplades vivant dans les endroits désertiques comme moyen de transport, car il s'agit d'un animal très endurant et capable de s'adapter aux conditions climatiques très rudes dans le désert.

Suite à la venue de ces deux groupes de cavaliers, l'oracle fait l'annonce suivante : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, Et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre ! »

Attardons-nous un instant sur le concept de « Babylone » présenté dans cet extrait de la prophétie d'Isaïe. Babylone est une cité dont la fondation remonte à la haute antiquité. Elle est située en Irak, à environ cent kilomètres de la ville actuelle de Bagdad. Elle est décrite comme une mégalopole antique, dans le sens où elle constituait un important pôle religieux et temporel durant de nombreux siècles (en langue akkadienne, Babylone signifie « la porte des dieux »). La Babylone antique avait pour religion le polythéisme. Elle vouait un culte à un panthéon de divinités et d'idoles, qui était dominé par leur culte au « dieu » Mardouk.

Babylone était également le siège de plusieurs dynasties royales hautement réputées dans l'Antiquité. Un de ces rois babyloniens, Nabuchodonosor II était en conflit ouvert avec le royaume israélite de Juda au cours du sixième siècle avant J.C. Ce conflit eut pour issue la destruction de Jérusalem et du temple sacré de Salomon, lieu de culte éminemment saint du judaïsme par l'armée néo-babylonienne, ainsi que la déportation d'une partie des Hébreux à Babylone.

Dans les écrits saints, nombreux sont les oracles et les prophéties la condamnant et annonçant sa destruction prochaine :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Babylone sera un monceau de ruines, un repaire de chacals, Un objet de désolation et de moquerie ; Il n'y aura plus d'habitants. » [Livre de Jérémie, chapitre 51 - verset 37]

Depuis lors, et à cause de toutes ces raisons, Babylone désigne dans les écrits saints tout système politique ou religieux basé sur le polythéisme et la tyrannie.

Plus que quiconque, le prophète Mouhammad a permis l'accomplissement de cette prophétie en détruisant le système babylonien qurayshite. De plus, c'est sous son impulsion que les musulmans ont pu conquérir, sous les ordres d'Umar Ibn Al-Khattab, la véritable Babylone ainsi que toute l'Irak environnante. C'est également sous l'empire islamique qu'un important foyer scientifique regroupant des universités et des cercles théologiques put se développer à Bagdad, situé à seulement quelques kilomètres du site de la Babylone antique. Cette prophétie s'accomplit alors de façon littérale lors de la venue du prophète Mouhammad et de ses disciples dévoués.

Quant au deuxième cavalier monté sur un âne et au deuxième cavalier monté sur un chameau, il s'agit probablement, et Dieu sait mieux, de l'apôtre Pierre et de l'imam Ali. En effet, chaque grand Messager a eu un lieutenant, un bras droit qui l'a soutenu et qui avait le charisme pour le seconder et prendre le leadership une fois le Messager décédé. Moïse a eu à ses côtés son frère Aaron pour l'épauler dans sa mission :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « En effet, Nous avons apporté à Moïse le Livre et lui avons assigné son frère Aaron comme assistant. » [Sourate 25 - verset 35]

Quant à Jésus, il eut pour soutien principal l'apôtre Pierre :

Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » [Évangile selon Matthieu, chapitre 16 - verset 18]

Et enfin, le prophète Mouhammad eut pour lieutenant l'imam 'Ali :

Le prophète Mouhammad - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit à Ali : « N’es tu pas satisfait d’être vis-à-vis de moi dans la situation d’Aaron à l’égard de Moise ? » [Rapporté par Al-Boukhari n°3706]


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Sam 29 Sep - 1:40, édité 1 fois

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Message par Rinoa Heartilly Mar 25 Sep - 3:48

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VIII - Le prophète Mouhammad annoncé dans le Nouveau Testament
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La venue du prophète Mouhammad a été annoncé dans plusieurs passages du Nouveau Testament. Avant d'étudier ensemble ces passages, il convient de définir ce qu'est le Nouveau Testament.
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Définition du Nouveau Testament

Le Nouveau Testament désigne l’ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples. Ces écrits sont ceux qui ont été reconnus comme « canoniques » par les autorités ecclésiastiques au terme d'un processus de plusieurs siècles. Le Nouveau Testament est donc composé de quatre évangiles dits « canoniques » qui constituent des témoignages de certains de ses disciples concernant la vie et les paroles de Jésus. Le Nouveau Testament regroupe également des épîtres attribuées à certains croyants de la première heure qui ont cru en Jésus parmi ses apôtres directs ou indirects. Enfin, la dernière partie du Nouveau Testament contient le « livre de l'Apocalypse », qui correspond à une vision qu'un des premiers saints du christianisme, Jean (à ne pas confondre avec Jean l'apôtre), a eu de la part d'un ange et qui contient de nombreuses prophéties définissant l'eschatologie chrétienne des temps de la Fin.

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 27 Sep - 13:19

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IX - Le prophète Mouhammad annoncé par Jean-Baptiste
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Dans un passage qui relate la rencontre entre le prophète Jean, qui était le précurseur de Jésus, et les juifs pharisiens, nous apprenons que ces derniers attendaient trois prophètes qui devaient venir.

« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. » [Évangile selon Jean, chapitre 1 - versets 19 à 21]

Le premier de ces personnages que les Juifs attendaient était le retour du prophète Élie. Le deuxième de ces personnages était le Christ, qui signifie le « Messie » en langue grecque. Et enfin, le troisième des personnages que les Juifs attendaient était un prophète, différent des deux premiers. Selon l'Ancien Testament, le prophète Élie devait revenir avant que n'apparaisse le Messie. Sa venue était donc un signe de l'arrivée imminente du Messie promis :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l'Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. » [Livre de Malachie, chapitre 4 - verset 5]

Jean-Baptiste (appelé « Yahya » dans le Coran) dit qu'il n'est pas le Christ. Il dit aussi qu'il n'est pas personnellement Élie, pas plus qu'il n'est le prophète attendu par les juifs. L'histoire du prophète Élie est peu commune. Après avoir combattu les prêtres adorateurs de Baal, Dieu décida de l'élever au ciel.

« Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. » [Deuxième livre des Rois - Chapitre 1 - verset 12]

Sans rentrer dans trop de détails, bien que Jean ne soit pas physiquement Élie, il est spirituellement semblable et comparable au prophète Élie et c'est en cela qu'il accomplit la prophétie faite dans le livre de Malachie.

Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Il est vrai qu'Élie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. » [Évangile selon Matthieu - chapitre 17, versets 11 à 13]

Cet autre verset de l'Évangile apporte un éclaircissement supplémentaire à ce sujet :

« Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » [Évangile selon Luc, chapitre 1 - versets 13 à 17]

Dans le livre de Malachie, c'est un prophète qui aura l'esprit et la puissance spirituelle d'Élie qui est annoncé avant la venue du Messie et non le retour du corps du prophète Élie des cieux. Ce verset de Malachie était donc une métaphore que les Juifs ont mal compris. En vérité, cette réponse de Jean qui nie être Élie physiquement a pour but de renvoyer les Juifs pharisiens à leur égarement et à leur littéralisme qui les ont perdus.

Tout cela nous amène à dire que si Jean correspond bien au retour du prophète Élie dans l'esprit, si Jésus correspond bien au Messie-Christ attendu, qui est donc ce troisième personnage, ce prophète que les juifs attendaient ? Il s'agit du prophète Mouhammad dont la venue allait avoir lieu plusieurs siècles après celle du Christ.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ceux auxquels nous avons donné le Livre le [le Prophète] connaissent, comme ils connaissent leurs propres enfants. Plusieurs d'entre eux, cependant, cachent la vérité, bien qu'ils la connaissent. La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois pas au nombre de ceux qui doutent. » [Sourate 2 - verset 146 et 147]

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 27 Sep - 14:19

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X - Le prophète Mouhammad annoncé par Jésus
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Première prophétie

Jésus a annoncé aux enfants d'Israël que le sceptre de la prophétie leur serait retiré prochainement. Ce « sceptre » de la prophétie se traduisait par le fait que Dieu avait décidé que la ligne prophétique abrahamique soit au sein de cette noble nation. Nous avons vu cela ensemble précédemment dans cet article, nul besoin de revenir dessus.

Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » [Évangile selon Matthieu, chapitre 21 - verset 43]

Cette nation qui rendra les fruits du Royaume de Dieu est celle de la maison d'Ismaël.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers. » [Sourate 3 - verset 110]

Par la venue du prophète Mouhammad, le Royaume de Dieu s'est manifesté sur terre. Ceci n'est pas propre au prophète Mouhammad, mais à chaque grand messager.

« Et, bien que ce soit le royaume éternel de Dieu qui a toujours eu et a toujours un royaume, ici, royaume veut dire sa propre manifestation, qui répandra toutes les lois et les enseignements qui sont l'esprit de l'humanité et la vie éternelle. » [Abdu'l-Bahá - Leçons de Saint-Jean d'Acre]

Le Royaume de Dieu sur terre signifie donc l'apparition d'un grand Messager de Dieu qui manifeste pleinement à l'humanité Sa volonté et Ses qualités. Mouhammad eut l'honneur d'être une incarnation du royaume de Dieu sur terre, afin d'enseigner la vérité aux enfants d'Ismaël, mais aussi de rappeler à l'humanité entière, la seule véritable religion, celle de la soumission à Dieu, ou Islam.

Deuxième prophétie

Jésus - que la paix et la bénédiction soient sur lui - a dit : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » [Évangile selon Jean, chapitre 16 - verset 13]

Dans ce verset, Jésus annonce clairement la venue du « consolateur ». Jésus décrit ce consolateur comme un « esprit de vérité » qui « ne parlera pas de lui-même » mais qui « dira tout ce qu'il a entendu » et « annoncera les choses à venir ». Cet esprit est décrit comme étant doué de parole, d'ouie et possédant le don de la prophétie. Cette description fait clairement penser à celle d'un homme saint. La première sourate que Dieu a révélé au prophète Mouhammad contient le verset suivant :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé. » [Sourate 96 - verset 1]

Le verset suivant nous apporte un autre éclaircissement :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation (celle du Coran). Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter. Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation. À Nous, ensuite incombera son explication. » [Sourate 75 - versets 16 à 19]

Dans ce verset, Dieu admoneste le prophète Mouhammad en lui demandant de ne pas hâter la récitation coranique. Ce verset coranique décrit parfaitement le principe de la révélation coranique. Dieu révèle dans le cœur du Prophète les versets coraniques et celui-ci les récite et les fait consigner par écrit. Le mode opératoire de la révélation coranique correspond parfaitement à la description que Jésus fait du « consolateur ».

Et enfin, le prophète Mouhammad a fait de très nombreuses prophéties quant à des événements à venir qui se sont en très grande majorité réalisées ou qui sont en passe de l'être.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment connaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : n'aie pas peur de lui. » [Livre du Deutéronome, chapitre 18 - versets 20 et 21]

En tant que Sceau des prophètes, Mouhammad a fait de très nombreuses prophéties sur « le temps de la fin », qui s'est conclué par la fin du cycle prophétique. Par conséquent, le prophète Mouhammad correspond mieux que quiconque à la description du « consolateur » faite par Jésus.

Cette description du « consolateur » faite par Jésus se situe dans la continuité de la description du « Prophète » faite par Moïse, dans le livre du Deutéronome que l'on a étudié précédemment.

« L'Éternel me dit : « Ce qu'il ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. » [Thora - Livre du Deutéronome, chapitre 18 - verset 18]

Nous voyons une concordance étonnante entre la prophétie faite par Jésus et celle faite par Dieu à Moïse. Ces deux prophéties se complètent et corroborent le fait que cet esprit sera un homme, et plus exactement un grand Messager de Dieu.

Troisième prophétie

Dans une dernière prophétie édifiante, un ange a annoncé dans le livre de l'Apocalypse, de manière codée et voilée, la durée durant laquelle les musulmans auront sous leur contrôle la terre sainte de Palestine. Le contrôle effectif que les musulmans ont eu de la terre sainte n'est qu'un symbole de la durée réelle de la dispensation islamique. Cette prophétie est édifiante dans la mesure où elle se révèle exacte à l'année près. La voici :

« Alors on me donna un roseau semblable à un bâton à mesurer, et l'ange s'étant présenté me dit : Lève-toi et mesure le temple de Dieu et l'autel, et ceux qui y adorent. Mais laisse le parvis qui est hors du temple, et ne le mesure point car il est abandonné aux gentils, et ils fouleront aux pieds la sainte cité pendant quarante-deux mois. » [Livre de l'Apocalypse, chapitre 11]

Le Temple de Dieu évoqué dans ce verset correspond au sanctuaire sacré dans la ville de Jérusalem qui constitue un pôle d'adoration au Tout-Puissant. Ce sanctuaire sacré était représenté par le Temple de Salomon pendant l'Antiquité et aujourd'hui, c'est la mosquée sacrée d'Al-Aqsa qui y est érigé. Cet endroit est sacré dans toutes les dispensations, y compris la dispensation islamique :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Mouhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » [Sourate 17 - verset 1]

La sainte cité en question, qui contient la mosquée Al-Aqsa est Jérusalem. Jérusalem fut également la direction vers laquelle les Juifs et les Chrétiens se tournaient pour prier. C'était également le cas pour les premiers musulmans jusqu'à que la direction (qibla) devint La Mecque.

Le terme « gentil » provient du terme hébreu « goy » qui signifie « nation ». Il désigne la plupart du temps, dans les écrits saints Juifs, les nations non-juives qui étaient dans l'ignorance et le polythéisme. Peu à peu, ce terme de « gentil » est devenu péjoratif désignant les nations infidèles et non-croyantes, ou tout simplement non juive. Nous avons vu précédemment dans cet article que la nation arabe était concernée par le terme de « gentils ». Dans ce verset, l'ange annonce que les « gentils » fouleront des pieds la cité sainte, ce qui signifie qu'ils auront le contrôle de cette ville sainte de Jérusalem, et ce, durant quarante-deux mois.

Pour comprendre à quelle durée concrète correspondent ces quarante-deux mois, plusieurs clés de compréhension sont nécessaires.

Premièrement, il faut savoir que dans la Bible, Dieu ou Ses prophètes utilisent souvent des notions de temps ou de durée de manière métaphorique, pour transmettre un message codé ou faire une prophétie sur l'avenir. La notion de « jour » apparaît régulièrement. La première fois que cette notion de « jour » est apparue, ce fut dans le récit de la création du monde.

« Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite. » [Livre de la Genèse - chapitre 2, verset 2]

Dans les différents Livres divins, les expressions de « jours » liés à une métaphore sont toujours rattachées à une durée réelle variable. Par exemple, dans le Coran, un « jour » peut représenter soit mille années terrestres, soit cinquante-mille années terrestres :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Et ils te demandent de hâter [l'arrivée] du châtiment. Jamais Allah ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. » [Sourate 22 - verset 47]

Mais aussi :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. » [Sourate 70 - verset 4]

Dans la Bible, lorsque l'expression d'un « jour » est employée, elle désigne généralement une période d'une année :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour ; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma présence. » [Thora - Livre des Nombres, chapitre 14 - verset 34]

Mais aussi :

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t'impose un jour pour chaque année. » [Livre d'Ézéchiel - chapitre 4 - verset 6]

Ainsi, nous pouvons constater que lorsque l'expression métaphorique de « jour » est employée, elle désigne une période d'une année.

Deuxièmement, dans le calendrier biblique, un mois dure trente jours et non pas trente-et-un comme cela peut être le cas dans notre calendrier.

« En l'an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s'ouvrirent. » [Livre de la Genèse - chapitre 7, verset 11]

Dans ce verset, on nous informe que le Déluge débuta en l'an six cent de la vie de Noé, au second mois et au dix-septième jour.

« Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours. » [Livre de la Genèse - chapitre 7, verset 24]

Nous apprenons dans ce verset que le Déluge dura cent cinquante jours.

« Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat. » [Livre de la Genèse - chapitre 8, versets 3 et 4]

Ce verset confirme que les eaux diminuèrent après cent cinquante jours et il nous informe que cette décrue s'est terminé lors du septième mois, au dix-septième jour du mois, ce qui correspond à une durée de cinq mois précisément ! Ainsi, nous savons que ces cent cinquante jours bibliques correspondent précisément à cinq mois.

Troisièmement, dans le calendrier biblique, une année comporte trois cent-soixante jours.

« Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » [Livre de l'Apocalypse - chapitre 12, verset 6]

Un verset donnant la même information utilise la notion de « temps » au lieu de celle de « jours » :

« Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. » [Livre de l'Apocalypse - chapitre 12, verset 14]

En considérant que l'expression « un temps » désigne une année, nous pouvons affirmer que ce verset nous informe que la femme sera nourrie durant trois ans et demi. Dans la dispensation biblique et islamique, on considère qu'une année est composée de douze mois. Le calendrier hébraïque est composé de douze mois et dans la dispensation islamique, Dieu nous informe qu'une année équivaut pour cette dispensation à douze mois.

Allah - exaltée soit Sa gloire - a dit : « Le nombre de mois, auprès d'Allah, est de douze [mois]. » [Sourate 9 - verset 36]

En multipliant douze mois par trente jours, on obtient trois cent-soixante jours, soit une année. Ainsi, une année biblique dure trois cent-soixante jours. Et on multipliant trois cent-soixante jours par trois et demi, on obtient mille deux cent-soixante jours, ce qui rend cette prophétie tout à fait cohérente et compréhensible.

Mais revenons à la prophétie faite par l'ange dans le Livre de l'Apocalypse :

« Alors on me donna un roseau semblable à un bâton à mesurer, et l'ange s'étant présenté me dit : Lève-toi et mesure le temple de Dieu et l'autel, et ceux qui y adorent. Mais laisse le parvis qui est hors du temple, et ne le mesure point car il est abandonné aux gentils, et ils fouleront aux pieds la sainte cité pendant quarante-deux mois. » [Livre de l'Apocalypse, chapitre 11]

Cette prophétie, comme nous l'avons vu, nous informe que la ville sainte sera abandonnée aux « gentils » durant quarante-deux mois. Sachant qu'un mois dure trente jours dans la bible, comme nous l'avons vu, alors en multipliant trente jours par quarante-deux mois, on obtient le nombre de mille deux cent-soixante jours...

Et comme nous l'avons vu précédemment, dans l'eschatologie biblique, une journée équivaut à une année. Ainsi, mille deux cent-soixante jours correspondent dans notre réalité à mille deux cent-soixante années.

Mais alors, qu'est-ce que cette durée de mille deux cent-soixante années a de si particulier ? En réalité, cette durée de mille deux cent-soixante années est la durée exacte qui sépare la première année de l'hégire, qui est le début du calendrier musulman, de la date de la nouvelle révélation du Báb, qui marque le début de la dispensation bahá'ie et la fin de la dispensation islamique.

« Cela prophétise la durée de la Dispensation de l'islam, lorsque Jérusalem fut foulée aux pieds, ce qui signifie que sa gloire lui fut enlevée (mais le Saint des saints fut préservé, gardé et respecté) jusqu'en 1260. Cette prophétie sur ces douze cent soixante ans s'applique à la manifestation de l'Altesse Suprême, le Báb, la 'Porte' de Bahá'u'lláh, qui eut lieu en 1260 de l'hégire de Muhammad. Et comme la durée des douze cent soixante années est terminée aujourd'hui, Jérusalem, la Ville sainte, est en train de redevenir prospère, peuplée et florissante. Tous ceux qui ont vu Jérusalem il y a soixante ans et qui la voient maintenant reconnaissent combien elle est devenue de nouveau peuplée, florissante et respectée. » [Abdu'l-Baha - Leçons de Saint-Jean d'Acre]

Cette date de mille deux cent-soixante de l'hégire correspond également à la date à laquelle l'Empire Ottoman, sous la pression des gouvernements européens, a autorisé un foyer national juif en Palestine et a donc permis l'établissement organisé et systématisé de la diaspora juive en Palestine. Ceci était annoncé également dans l'Ancien Testament.

« Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t'ai dites. Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël et de Juda, dit l'Éternel ; je les ramènerai dans le pays que j'ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. Ce sont ici les paroles que l'Éternel a prononcées sur Israël et sur Juda. » [Livre d'Ézéchiel - chapitre 30, versets 2 à 4]

Cette décision qui autorise aux juifs de revenir constituer un foyer national en palestine s'appelle l' « édit de tolérance ».

« The Edict of Toleration took place during the process referred to as the Eastern Question in relations between European powers, Britain in particular, and the Ottoman Empire in its development at a time referred to as Tanzimat internally which included other initiatives like ending the Ottoman slave trade a few years later but overall as part of the Dissolution of the Ottoman Empire – a process that continued into the 1920s. It was largely a result of pressure from the British government on the Sublime Porte, Abdülmecid I of the Ottomans, urging to stop the persecutions of the Christians, and eventually had an effect on the persecutions of Jews, continuing effects such as the earlier Damascus affair. It is one of the edicts of toleration of history. » [https://en.wikipedia.org/wiki/Edict_of_Toleration_1844#The_Edict]

Toute cette étude permet de démontrer sans l'ombre d'un doute que le prophète Mouhammad fut annoncé dans les écrits sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Fin.

Rinoa Heartilly
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