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PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ

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PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ Empty PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ

Message par Rinoa Heartilly Jeu 18 Oct - 16:00

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Présentation
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La Foi bahá'íe est une religion révélée par Dieu. Toute religion divine doit reposer sur plusieurs principes féconds pour le développement du genre humain. C'est le cas de la Foi bahá'íe qui propose plusieurs principes fondamentaux qui définissent le message qu'elle adresse à l'humanité. Il est donc capital d'étudier un à un ces principes si on souhaite appréhender le message qu'elle destine au genre humain. La classification de ces principes repose sur celle établie dans « Les Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris ». Je vous propose, dans ce présent article, d'étudier le premier de ces principes qui est celui de « la recherche personnelle et indépendante de la vérité ».
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Sommaire
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I - Présentation du premier principe de la Foi Bahá'ie :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#61
II - La faculté de rechercher la vérité est une grâce divine accordée à l'humanité :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#62
III - Toutes les religions divines ont les mêmes fondements :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#63
IV - Dieu et la vérité sont révélés dans toute la création :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#64
V - La manifestation divine pour notre époque est le chemin vers Dieu :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#65
VI - La science est un chemin vers la vérité :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#66
VII - Les obstacles qui freinent tout chercheur sincère de vérité :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#67
VIII - Qualités requises pour tout chercheur de vérité :
https://etoilespirituelle.forumactif.com/t7-premier-principe-de-la-foi-baha-ie-la-recherche-personnelle-et-independante-de-la-verite#68


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Message par Rinoa Heartilly Ven 19 Oct - 10:46

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I - Présentation du premier principe de la Foi Bahá'ie
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Le premier principe de la Foi bahá'íe est celui de la « recherche personnelle et indépendante de la vérité ».

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Le premier principe de la doctrine de Bahá'u'lláh est la « Recherche de la vérité ». (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Quelle vérité la doctrine de Bahá'u'lláh incite-t-elle à découvrir ? Par une recherche intense et minutieuse, les hommes sont invités à prendre conscience de plusieurs réalités qui constituent les fondements d'une spiritualité saine et éclairée.

Premièrement, l'humanité est conviée à découvrir l'unité absolue de tous les Messagers de Dieu. En effet, Bahá'u'lláh a enseigné que tous les grands messagers de Dieu sont venus pour révéler la volonté d'un Dieu Unique et Identique aux hommes. En cela, les grands messagers tels que Moïse, Abraham, Krishna, Muhammad ou Jésus furent assistés par le même Esprit divin.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Il est dit : «Nous ne faisons aucune distinction entre les prophètes de Dieu.» Car tous attirent les hommes à l'unité de Dieu, et leur donnent les bonnes nouvelles de la miséricorde infinie; tous ils ont endossé la robe glorieuse du prophétisme. C'est ce qu'a dit Muhammad : «Je suis tous les prophètes», et aussi : «Je suis Adam, Noé, Moïse, Jésus». Les mêmes paroles soulignant l'identité essentielle de ces Messagers de l'Unité ont été prononcées par toutes les sources des paroles éternelles, et par tous les trésors de perles de la connaissance divine, et elles sont contenues dans les Écritures. Ces êtres sont les bénéficiaires des commandements divins et les aurores de sa révélation. Cette révélation est exaltée au-dessus des voiles de la pluralité et de l'exigence des nombres. «Notre cause est une», dit-il. Et de même que la Cause est une, les Manifestations qui en sont les interprètes sont unes et identiques. » (Livre de la Certitude)

Deuxièmement, de la réalité incontestable de l'unité essentielle et absolue de tous les grands Messagers de Dieu découle une autre grande vérité absolument indissociable : toutes les grandes religions reposent sur des fondements communs, universels et éternels. C'est pourquoi la Foi de Bahá'u'lláh considère comme réalité transcendante l'unité des religions.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La réalité des religions divines est une, car la réalité est une et ne peut être double. Tous les Prophètes sont unis et constants dans leur message. Ils sont comme le soleil: de saisons en saisons ils s'élèvent de différents points de l'horizon. C'est pourquoi chaque Prophète dans le passé a annoncé la bonne nouvelle de Celui qui viendra, et chaque nouveau Prophète a accepté ceux du passé. » (Abdu'l-Bahá à Londres)

Une autre vérité que les hommes seront amenés à découvrir, à travers une recherche libre et sans entrave, est que Bahá'u'lláh est un authentique messager de Dieu et que son message contient toutes les solutions aux maux qui entravent la progression de l'humanité pour notre époque. Il incombe à chaque être humain de s'enquérir de la volonté de Dieu pour son époque.

Sa Sainteté, le Báb, paix et bénédiction sur lui, a déclaré : « Chaque fois que vous apprenez qu'une nouvelle cause est apparue, vous devez rechercher la présence de son auteur, étudier ses écrits afin que, par bonheur, vous ne soyez pas privés de celui que Dieu rendra manifeste à l'heure de sa manifestation. » (Sélection des écrits du Báb)

Troisièmement, les hommes doivent prendre conscience que signes de Dieu sont disséminés dans toute la Création. Ces signes peuvent être perçus dans la nature ou au sein même de l'homme. Ces signes lumineux témoignent de l'existence d'un Dieu Unique et d'un ordre harmonieux découlant de Lui dans la création tout entière. Tout homme doit être apte à les discerner et à en tirer des leçons pour lui-même et ses semblables.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « « L'homme doit aimer la lumière, de quelque source qu'elle apparaisse. Il doit aimer la rose, quel que soit le sol dans lequel elle pousse. Il doit rechercher la vérité. de quelque source qu'elle provienne. » (Les bases de l'unité du monde)


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Lun 11 Mai - 12:29, édité 19 fois

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Message par Rinoa Heartilly Mer 24 Oct - 3:41

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II - La faculté de rechercher la vérité est une grâce divine accordée à l'humanité
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L'homme se distingue du reste de la création par le fait que Dieu lui ait accordé un esprit doté d'une conscience individuelle. La clairvoyance, l'intelligence et la faculté de raisonner sont autant d'attributs dont bénéficie l'Esprit animant chaque être humain. C'est par cette même conscience que l'homme a la capacité de distinguer le bien du mal et c'est grâce au libre-arbitre, qui lui est offert, qu'il choisira d'emprunter telle ou telle voie.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La faculté de l'intelligence est l'un des dons les plus importants que Dieu ait fait à l'homme. C'est ce pouvoir qui fait de lui une créature supérieure à l'animal. Car tandis que, de siècle en siècle et d'âge en âge, l'intelligence de l'homme grandit et devient plus pénétrante, celle de l'animal ne varie pas. Les animaux ne sont pas plus intelligents aujourd'hui qu'ils ne l'étaient il y a mille ans. Est-il besoin d'une meilleure preuve pour montrer la dissemblance entre l'homme et l'animal ? Celle-ci est certainement aussi claire que le jour. Quant aux perfections spirituelles, l'homme seul les possède, et par droit de naissance, dans toute la création. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

C'est par cette aptitude à chercher la vérité que l'homme peut progresser et s'élever indéfiniment. Cette grâce est la plus grande des grâces que Dieu a accordé à l'humanité, la favorisant ainsi du reste de la création.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Les vertus de l'humanité sont nombreuses, mais la science est la plus noble d'entre elles. La distinction dont l'homme jouit au-dessus et au-delà de la station de l'animal est due à cette vertu suprême. C'est un don de Dieu; elle n'est pas matérielle, elle est divine. La science est une splendeur du Soleil de Réalité, le pouvoir de rechercher et de découvrir les vérités de l'univers, le moyen par lequel l'homme trouve un chemin vers Dieu. [...] La science est la première émanation de Dieu vers l'homme. Tous les êtres créés ont en eux la potentialité de la perfection matérielle, mais le pouvoir de la recherche intellectuelle et de l'acquisition scientifique est une vertu plus élevée qui est spécifique à l'homme. Les autres êtres et organismes sont privés de cette potentialité et de ce talent. » (Les bases de l'unité du monde)

Il serait irresponsable de la part des hommes de ne pas utiliser à bon escient ce cadeau divin. Dieu n'accorde pas cette capacité aux humains sans raison. C'est ce « talent » qui doit permettre à chaque homme de concrétiser l'objectif pour lequel il a été créé : celui de connaître Dieu... C'est pour cet objectif ultime que Dieu a doté l'homme de cette capacité de percevoir la vérité.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Ayant créé le monde et tout ce qui y vit et s'y meut, Dieu a voulu conférer à l'homme, en privilège unique, par l'opération directe de sa volonté libre et souveraine, la capacité de le connaître et de l'aimer, le dotant ainsi d'une faculté dont l'exercice doit être regardé comme la raison d'être, la fin principale et dernière de toute la création... » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Par la suite, je vous propose d'approfondir, dans quatre chapitres distincts, quatre réalités essentielles auxquelles doit aboutir toute recherche entreprise par tout chercheur de vérité. Toutes réalités permettront au chercheur de prendre conscience de l'existence d'un Dieu Unique, conscient, manifeste et transcendant.


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Mer 13 Mai - 12:39, édité 13 fois

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 25 Oct - 11:50

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III - Toutes les religions divines ont les mêmes fondements
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La première réalité dont les hommes doivent prendre conscience est que toutes les religions divines du monde reposent sur les mêmes fondements spirituels. Puisque la source dont elles émanent est divine, il est, par conséquent, évident que leurs fondements soient identiques.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La Religion est réalité, et la réalité est une. Les fondements de la religion de Dieu sont, en conséquence, un en réalité. Il n'y a ni différence ni changement dans les fondements. » (Les bases de l'unité du monde)

Est-il possible que les grandes religions de l'humanité puissent avoir les mêmes fondements quand on sait à quel point elles sont hétéroclites ? Cette question est très pertinente et y répondre est, à mon sens, absolument crucial. Pour y parvenir, plusieurs clés de compréhension, dévoilées par les différents textes sacrés, doivent être acquises.

La première clé de compréhension indispensable que tout chercheur de vérité doit avoir à l'esprit est que la réalité de l'homme a été créée à l'image de Dieu.

Il est enseigné ceci dans la Thora : « Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Livre de la Genèse, 1:26)

Les écrits bahá'ís abondent d'explications sur la signification à donner au fait que l'homme fut créé à l'image de Dieu. Tout d'abord, la Foi bahá'íe nie toute possibilité que l'homme ressemble physiquement à Dieu. Attribuer au texte biblique une interprétation littérale est une erreur, et peut même être considéré comme un blasphème étant donné que Dieu n'a aucun corps physique.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Il est rappelé dans la Sainte Bible que Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance. » Il saute aux yeux que l'image et la ressemblance dont il est fait mention ne s'appliquent pas à la forme et à l'aspect d'un être humain puisque la réalité de la divinité n'est limitée à aucune forme ou figure. » (Les bases de l'unité du monde)

Cette ressemblance entre Dieu et l'être humain concerne l'esprit et est donc de nature spirituelle.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Il est évident et manifeste que l'homme est capable de briser les lois de la nature. Comment y arrive-t-il ? Grâce à l'esprit dont Dieu l'a doté à la création. C'est une preuve que l'esprit de l'homme le différencie et le distingue au-dessus de tous les règnes inférieurs. C'est cet esprit auquel se réfère le verset de l'Ancien Testament lorsqu'il affirme que l'homme a été créé « à l'image et à la ressemblance de Dieu. » (Les bases de l'unité du monde)

La littérature sacrée bahá'íe regorge d'écrits explicitant la nature, les attributs et la façon dont cet Esprit est relié à l'homme.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Il est évident que toutes les choses, dans leur réalité profonde, nous révèlent, selon leur capacité, les qualités et les attributs de Dieu. Si bien que l'apparition des qualifications divines est universelle. Les Traditions disent : «Y a-t-il quelqu'un qui possède une qualité que tu ne possèdes pas, et qui soit ta créature ? Aveugle est celui qui ne te reconnaît pas !» Et encore : «Je n'ai jamais rien vu sans que Dieu y fût, y ait été, ou dût y être.» Dans les Traditions de Kumeyl, on trouve : «Une lumière a brillé du matin éternel, dont les ondes ont pénétré au plus intime de l'âme humaine.» L'homme, qui est la plus digne et la plus parfaite des créatures, est plus capable que n'importe quel autre être de représenter et de réunir les qualités divines. » (Livre de la Certitude)

L'homme sera pleinement à l'image de Dieu s'il manifeste les qualités spirituelles, émanant de Lui, au sein de la création. Par conséquent, le but suprême de la création de l'homme est que celui-ci manifeste au sein du monde les qualités et les attributs célestes qui furent insufflés en lui lorsqu'il fut crée.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Que dis-je, il est plutôt question des attributs et des caractéristiques de Dieu. De même que Dieu est déclaré être juste, l'homme doit être juste. Comme Dieu est tendre et bon envers tous les hommes, l'homme doit de même manifester une tendre bonté pour toute l'humanité. Comme Dieu est loyal et sincère, l'homme doit montrer les mêmes attributs dans le monde humain. De même que Dieu exerce sa miséricorde envers tous, l'homme doit prouver qu'il est la manifestation de la miséricorde. En un mot, « l'image et la ressemblance de Dieu » constituent les vertus de Dieu, et l'on attend de l'homme qu'il devienne le dépositaire des splendeurs des attributs divins. Ceci est la base fondamentale de toutes les religions divines, la réalité elle-même, commune à toutes. » (Les bases de l'unité du monde)

Le Plan divin est donc de permettre aux hommes de manifester, selon leurs capacités, les qualités divines qui leur furent insufflés afin que ce bas-monde soit sanctifié. C'est seulement ainsi que l'humanité pourra réellement communier spirituellement avec son Créateur. Ce grand Dessein divin est universel et éternel. Il n'est pas propre à une nation ou à une époque, mais il est destiné à tous les peuples et ce, pour l'éternité. C'est la raison pour laquelle toutes les religions furent révélées dans le but précis d'enseigner aux hommes comment ils pourront se parer des vertus célestes. Et c'est en cela que toutes les religions ont le même fondement spirituel intemporel.

Une fois qu'il aura pris conscience de cette réalité, tout chercheur de vérité respectera toutes les religions et considérera que chacune d'entre elles renferme la lumière du Seigneur spécialement révélée à l'intention des hommes. C'est par sa prise de conscience de l'unité spirituelle des religions qu'il comprendra l'unité absolue de l'humanité. Il adoptera, par conséquent, une attitude de révérence envers les écrits saints des religions divines et non une attitude de mépris. Il respectera, à leur juste valeur, toutes les tribus de la terre maintenant qu'il a pris conscience qu'elles cheminent toutes vers un Même Dieu.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Un bahá'í ne renie aucune religion; il accepte la vérité dans chacune, et mourrait pour la défendre. » (Abdu'l-Bahá à Londres)

La deuxième clé de compréhension indispensable que tout chercheur de vérité doit avoir à l'esprit est que chaque religion a une réalité temporelle.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Depuis le commencement qui n'a pas de commencement, l'étendard qui proclame : «Il fait ce qu'il veut» a toujours été déployé dans toute sa splendeur devant sa manifestation. » (La Proclamation de Bahá'u'lláh)

La partie spirituelle de toutes les religions est commune comme venons de l'étudier. Par contre, la partie historique (ou temporelle) des religions diffère entre elles. Étant donné que chaque religion est apparu dans un contexte historique (et géographique) différent, les Lois individuelles, cultuelles et sociétales révélées par chacune ont été différentes les unes des autres. Le fait que l'aspect communautaire de l'humanité évolue incessamment explique également la raison pour laquelle la partie temporelle de la religion est amenée à évoluer au fil des siècles.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La seconde partie de la loi de Dieu, qui a trait au monde matériel, et qui comprend le jeûne, la prière, les exercices du culte, le mariage, le divorce, l'abolition de l'esclavage, la poursuite des procès, les transactions, les amendes, les indemnités pour meurtre, violence, vol, blessures, cette partie de la loi de Dieu qui a trait aux choses matérielles, est modifiée et transformée dans chaque cycle prophétique, et peut être abrogée. Car il est certain que les choses politiques, les transactions, les indemnités, etc., doivent être modifiées et transformées suivant les exigences du temps. » (Leçons de Saint-Jean d'Acre)

Beaucoup de peuples sont perturbés par cette réalité. C'est pourquoi certains éprouvent des difficultés à concevoir que toutes les religions puissent avoir la même origine à cause de certaines Lois temporelles qui divergent d'une religion à l'autre.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Si un juif, par exemple, est attaché aux pratiques extérieures de la religion d'Israël, cela l'empêche de concevoir que la vérité peut exister dans toute autre religion; pour lui, cette vérité est contenue tout entière dans la sienne. C'est pourquoi nous devrions nous détacher des formes et des pratiques extérieures. Il faut se rendre compte que ces formes et ces pratiques, si belles soient-elles, ne sont que les vêtements qui abritent le coeur ardent et les membres vivants de la divine vérité. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Après avoir expliqué la raison de ces différences, et dissipé toutes les ambiguïtés à ce sujet, nous nous concentrerons sur l'aspect spirituel inhérent à chaque religion. C'est, en effet, autour du socle spirituel commun à toutes les religions que doit se construire l'unité de l'humanité. Puisque ce socle spirituel est réel, il rend donc possible et même envisageable l'union de tous les peuples autour de celui-ci. Le fondement spirituel inhérent aux religions constituera, par conséquent, le ciment qui unifiera toutes les religions. Si l'humanité n'en prend pas conscience, elle demeurera divisée et errante.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Si les religions du monde voulaient abandonner ces causes de difficultés et rechercher les fondements, toutes seraient d'accord, l'opposition et la dissension disparaîtraient, car la religion et la réalité sont une et non multiples. » (Les bases de l'unité du monde)

Sitôt que le chercheur de vérité aura intégré les deux clés de compréhension capitales pour comprendre la pluralité des religions, il devra prendre conscience d'une troisième clé de compréhension indispensable. Il découvrira, par une recherche minutieuse dans les écrits saints, que l'approche strictement littérale que de nombreux religieux ont, vis-à-vis des textes saints, a créé des dogmes qui empêchent l'unification effective des religions. Cependant, une lecture attentive de l'ensemble du corpus des textes sacrés permettra de mettre en évidence la fausseté de ces dogmes qui minent l'unité du genre humain. Le chercheur, attentif et vigilant, saura clairement distinguer la religion divine d'une part et le dogme faux et corrompu que les prêtres de tout temps lui assignent, d'autre part.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Parce qu'ils ont pesé les preuves de Dieu avec les poids de leur savoir, tirés des enseignements de leurs prêtres, et qu'ils les ont trouvé en désaccord avec leur compréhension limitée, ils ont perpétré des actes aussi regrettables. De tout temps les chefs religieux ont tenu les peuples sous leur joug et les ont détournés des rivages du salut éternel, les uns par amour du pouvoir, les autres par ignorance. » (Livre de la Certitude)


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Dim 10 Mai - 22:14, édité 36 fois

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 25 Oct - 17:48

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IV - Dieu et la vérité sont révélés dans toute la création
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La deuxième réalité dont les hommes doivent prendre conscience est que les signes divins sont disséminés dans toute la création. Tout chercheur de vérité doit comprendre qu'étant donné que la création toute entière appartient à Dieu, Celui-ci Se révèle au sein de celle-ci. Les signes de l'existence de Dieu apparaissent distinctement au sein des règnes, minéral, végétal, animal et humain.

Allah, exaltée soit Sa gloire, a révélé : « Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? » (Coran, Sourate 41, verset 53)

Dans ce verset coranique, Dieu affirme qu'il montre Ses signes dans tout l'univers. Ce qui signifie que nous pouvons prendre conscience de l'existence de Dieu en méditant sur les signes présents au sein de Sa création. Mais de quels signes s'agit-il ? D'après ma compréhension, ceci signifie que chaque atome qui existe dans l'univers est, en réalité, une émanation de l'esprit Divin.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Tout ce qui est dans les cieux et sur terre n'est donc qu'une manifestation des attributs et des noms de Dieu, si bien que dans chaque atome sont enfouis les signes du Soleil de réalité. Sans la puissance de cette manifestation rien n'existerait. Combien de soleils de savoir sont cachés dans le moindre atome ! Combien de mers de sagesse sont contenues dans une goutte d'eau ! [...] De ce qui précède, il est évident que toutes les choses, dans leur réalité profonde, nous révèlent, selon leur capacité, les qualités et les attributs de Dieu. Si bien que l'apparition des qualifications divines est universelle. » (Livre de la Certitude)

Si chaque créature, qu'elle soit végétale ou animale, révèle Dieu, nous pouvons aisément imaginer à quel point l'être humain détient en lui, des qualités célestes qui constitueront autant de preuves de l'existence divine. Par sa capacité à rechercher, à méditer, à manifester consciemment certaines qualités, tout chercheur de vérité pourra, immanquablement, prendre conscience de l'existence d'une puissance supérieure ainsi que de sa propre nature spirituelle.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « L'homme, qui est la plus digne et la plus parfaite des créatures, est plus capable que n'importe quel autre être de représenter et de réunir les qualités divines. » (Livre de la Certitude)

Contrairement à ce que certains personnes croient, l'islám a beaucoup insisté sur la nécessité d'être ouvert d'esprit et a enseigné que la vérité pouvait apparaître à travers tout homme, indépendamment de sa conviction religieuse. De façon générale, le prophète Mouhammad condamne le fait de ne pas être réceptif à la vérité en ayant une posture orgueilleuse ou suffisante vis-à-vis de celle-ci.

'Abdoulláh Ibn Mas'oûd rapporte : « Le Prophète Mouhammad a dit : « N'entrera pas au Paradis celui qui a dans son coeur le poids d'un atome d'orgueil. Allah est beau et Il aime la beauté. L'orgueil c'est le fait de ne pas accepter une vérité venant des autres et de les mépriser. » (rapporté par Mouslim)

Dans cette tradition prophétique, Mouhammad dit que l'orgueil empêche d'entrer au Paradis, et il nous informe que l'orgueil consiste à ne pas accepter la vérité venant des autres. Et le terme d'« autres » est universel et ne désigne pas seulement les croyants... En effet, la vérité peut être manifesté par tous les hommes, fussent-ils incroyants.

Mou'âdh Ibn Jabal, un des plus grands compagnons du prophète Mouhammad, a dit : « Acceptez la vérité de quiconque l’apporte même si elle vient d'un incroyant - ou d'un pervers; et méfiez vous de l’égarement du sage. » On lui a dit: « Comment savoir lorsqu’un incroyant dit une parole de vérité ? » Il (Mou'âdh Ibn Jabal) répondit : « La vérité est une lumière. » (Rapporté par Aboû Dâwoûd, Al-Hâkim et Al-Bayhaqîi)

Cette parole est très édifiante. En plus de nous demander d'accepter la vérité de quiconque, ce compagnon nous enseigne que c'est notre coeur qui nous permettra de distinguer la vérité, et non la certification de tel ou tel religieux ou homme du clergé... En effet, la vérité est assez lumineuse pour être reconnue et acceptée, mais pour cela, il faut avoir un coeur pur afin qu'elle puisse s'y refléter.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « L'homme doit aimer la lumière, de quelque source qu'elle apparaisse. Il doit aimer la rose, quel que soit le sol dans lequel elle pousse. Il doit rechercher la vérité de quelque source qu'elle provienne. » (Les bases de l'unité du monde)


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Mer 13 Mai - 16:12, édité 18 fois

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Message par Rinoa Heartilly Jeu 8 Nov - 13:56

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V - La manifestation divine pour notre époque est le chemin vers Dieu
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La troisième réalité dont les hommes doivent prendre conscience est que la Manifestation de Dieu pour notre époque est le seul moyen pour chaque chercheur de parvenir à la Vérité dans toute sa plénitude. Nous avons que la vérité est révélée progressivement, à chaque échelon de la création. D'étape en étape, le chercheur de vérité découvrira des signes et des indices qui l'aiguilleront vers un échelon supérieur de sa quête. Chaque vérité, que le chercheur découvre, peut être considérée comme une émanation de Dieu, révélant Sa présence et permettant à chacun de s'élever, et donc inéluctablement de progresser vers Lui.

Sa Sainteté, le Báb, paix et bénédiction sur lui, a déclaré : « En vérité, Tu es la plus haute aspiration de tout chercheur sincère et le but du désir de ceux qui se languissent de toi. » (Sélection des écrits du Báb)

Mais comment peut-on parvenir à la Présence divine ? Que nous enseigne la Foi bahá'ie à ce sujet ? Les écrits sacrés enseignent que jamais personne ne verra ou ne rencontrera Dieu dans Son essence réelle. Celle-ci est totalement inaccessible au genre humain, y compris aux prophètes et aux messagers divins.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Ô Salmán ! La porte de la connaissance de l'Éternel a toujours été et restera à jamais fermée à la face des hommes. Aucune intelligence humaine n'accédera jamais en sa sainte cour. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Bien que, jamais personne ne rencontrera Dieu dans Son essence réelle, il incombe pourtant à chaque âme de Le connaître et de parvenir en Sa présence. Est-ce seulement possible ? N'est-ce pas contradictoire ?

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Le dessein de Dieu en créant l'homme a été et sera toujours de le rendre capable de connaître son Créateur et d'accéder à sa présence. Tous les livres sacrés et toutes les Écritures divinement révélées et de grande valeur attestent ce but excellent, cet objectif suprême. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Pour permettre à l'homme de réaliser ce grand objectif, Dieu S'est révélé à la création par le biais des attributs émanant de Lui et qui Le représentent, sans que ceux-ci soient la réalité de Son essence inaccessible. C'est dans ce sens que nous considérons la création entière comme une émanation de Ses attributs.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « De ce qui précède, il est évident que toutes les choses, dans leur réalité profonde, nous révèlent, selon leur capacité, les qualités et les attributs de Dieu. Si bien que l'apparition des qualifications divines est universelle. » (Livre de la Certitude)

Pour autant, toute la création ne manifeste pas les attributs divins avec la même intensité. En effet, par delà tous les règnes de la création, c'est l'homme qui manifeste le plus complètement et intensément les attributs célestes. Cette capacité est unique et sans commune mesure vis-à-vis de la capacité qu'ont les autres créatures à manifester ces attributs.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Mais cela est surtout, et à un suprême degré, vrai de l'homme qui, entre toutes choses créées, a été revêtu de la robe d'un tel bienfait, et choisi pour la gloire d'une telle distinction. Car en lui sont virtuellement révélés, à un degré qu'aucune autre chose créée ne saurait atteindre, tous les attributs et noms de Dieu. Ils lui sont tous applicables. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Et parmi tous ces hommes, certains ont été choisis par Dieu pour mener une mission d'une importance transcendante. La Foi bahá'ie appelle ces hommes les « Manifestations de Dieu ». Ces hommes ont la mission bien particulière de révéler, de manière adaptée et progressive, tous les attributs divins aux peuples auxquels ils sont envoyés afin de les inviter à se sanctifier. De plus, ces hommes sont chargés de révéler la volonté consciente et pré-ordonnée de Dieu pour les hommes afin de les accompagner dans le développement de leurs sociétés afin les transformer en civilisations. Qui sont concrètement ces Manifestations ? C'est Krishna, Bouddha, Jésus, Muhammad, Zoroastre, Moïse, Abraham, le Báb et Bahá'u'lláh, pour les plus récentes.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « L'homme, qui est la plus digne et la plus parfaite des créatures, est plus capable que n'importe quel autre être de représenter et de réunir les qualités divines. Ceux d'entre les hommes qui sont les plus parfaits, les meilleurs, sont les Manifestations du Soleil de vérité et l'on peut dire que les autres n'existent que par leur vouloir, n'agissent que par leur bonté. « Si ce n'était pour toi, Je n'eusse pas créé les cieux ». En leur sainte présence rien n'existe plus, rien n'a plus de valeur. La langue ne peut convenablement chanter leurs louanges ni la parole dévoiler leurs mystères. Ces tabernacles de sainteté, ces miroirs qui réfléchissent une lumière glorieuse et éternelle, ne sont que les expressions de celui qui est l'Invisible des invisibles, avec tous ses noms et attributs : savoir, pouvoir, souveraineté, grandeur, miséricorde, sagesse, gloire, bonté et générosité. Et ces qualités appartiennent à toutes les Manifestations divines, à tous les grands Prophètes, à tous les élus bien que quelques-uns semblent posséder ces qualités à un plus haut degré que les autres. Ils ne diffèrent que par l'intensité de leur révélation et la puissance comparée de leur lumière : « Nous élevâmes les prophètes les uns au-dessus des autres ». Tu sais donc d'une façon certaine que les Prophètes et les élus de Dieu sont les lieux éclatants de l'apparition de toutes les qualifications élevées et de tous les noms infinis. » (Livre de la Certitude)

Bien que, comme nous l'avons vu, la manifestation de l'Unique se retrouve dans toute la création, il est évident que le chemin le plus rapide pour parvenir à trouver Dieu passe par la connaissance des messagers divins qui incarnent ici-bas la manifestation la plus parfaite et la plus complète de tous Ses attributs. Il incombe donc à tout chercheur, sincèrement épris de Dieu, de rechercher la manifestation de Dieu la plus récente, et de considérer les anciennes manifestations de Dieu, s'il désire connaître Dieu. Chacun pourra y parvenir en étudiant l'oeuvre, l'attitude et les écrits de quiconque prétend avoir une révélation divine.

Sa Sainteté, le Báb, paix et bénédiction sur lui, a déclaré : « Chaque fois que vous apprenez qu'une nouvelle cause est apparue, vous devez rechercher la présence de son auteur, étudier ses écrits afin que, par bonheur, vous ne soyez pas privés de celui que Dieu rendra manifeste à l'heure de sa manifestation. » (Sélection des écrits du Báb)

Telle est la tâche qui incombe à tout chercheur de vérité s'il désire, lui aussi, rencontrer Dieu et ainsi accéder à Ses immenses faveurs.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Si vous pouviez, ô mes serviteurs, découvrir les océans cachés, les océans sans rivage de mon incorruptible richesse, vous tiendriez certainement pour rien le monde et la création tout entière. Puisse la flamme de la recherche de Dieu brûler en vos coeurs d'une ardeur telle, qu'elle vous permette d'atteindre votre but suprême et sublime - cet état glorieux où vous approcherez votre Bien-Aimé et Lui serez unis. Ne laissez pas, ô mes serviteurs, vos vains espoirs et vos futiles imaginations saper les fondements de votre croyance en Dieu, le très-Glorieux. De telles chimères détournent les hommes du droit chemin, et elles ne leur ont jamais été d'aucun profit. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)


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PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ Empty Re: PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ

Message par Rinoa Heartilly Dim 18 Nov - 11:07

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VI - La science est un chemin vers la vérité
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La quatrième réalité dont les hommes doivent prendre conscience est que la science profane est également un chemin vers la vérité. La prise de conscience de cette réalité est absolument indispensable à tout chercheur de vérité. Nous pouvons la mettre en lien avec la prise de conscience de l'apparition universelle des attributs divins dans la création.

De nombreux conflits ont empêché la réalisation de l'unité du genre humain. L'un de ces conflits récurrent est l'opposition qui existe entre la science profane d'une part et les religions d'autre part. La Foi bahá'íe enseigne que tout comme la religion, les sciences profanes sont un chemin vers la vérité.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « La troisième effulgence concerne les arts, les métiers et les sciences. La connaissance est comparable à des ailes pour l’existence de l’homme, elle est une échelle pour son progrès. À chacun de l’acquérir. Néanmoins, il faudrait acquérir la connaissance de ces sciences utiles aux peuples de la terre et non de celles qui commencent par des mots et finissent par des mots. Grande est la contribution des hommes de sciences, d’arts et de métiers pour les peuples du monde ! Le Livre mère en témoigne au jour du Retour. Heureux ceux qui possèdent une oreille qui entend. Certes, la connaissance est un véritable trésor pour l’homme, une source de gloire, de bienfaits, de joie, d’exaltation, d’allégresse et de félicité. Ainsi parle la Langue de grandeur dans cette Très-Grande-Prison. » (Tajallíyát)

Le terme « effulgence » est un synonyme de clarté, ce qui signifie, d'après ma compréhension, que Bahá'u'lláh considère la science profane comme étant une clarté pour l'humanité. Il recommande à chacun de l'acquérir et la juge acceptable comme moyen de progression pour le genre humain. Les écrits bahá'is développent abondamment cette idée.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Quatrièmement, la religion et la science sont entrelacées et ne peuvent pas être séparées. Ce sont les deux ailes avec lesquelles l'humanité doit voler. Une seule aile n'est pas suffisante. Toute religion qui ne se sent pas concernée par la science est une simple tradition, et cela n'est pas l'essentiel. C'est pourquoi la science, l'éducation et la civilisation sont une nécessité impérieuse pour une vie religieuse pleine. » (Abdu'l-Bahá à Londres)

Comme nous venons de le voir dans l'extrait ci-dessus, les écrits bahá'ís expliquent, par une parabole ingénieuse, que la science profane et la religion sont comme deux ailes nécessaires à l'humanité pour se propulser dans les cimes de la connaissance.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Quand nous voulons sérieusement trouver une chose, nous la cherchons partout. Il faut adopter ce principe dans notre recherche de la vérité. La science doit être acceptée. Aucune vérité ne peut contredire une autre vérité. La lumière est bonne quelle que soit la lampe dans laquelle elle brille. Une rose est belle quel que soit le jardin où elle fleurit. Une étoile a le même éclat si elle scintille à l'est ou à l'ouest. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

De nombreuses incompréhensions existent entre d'un côté les théologiens et de l'autre les scientifiques. Ces divergences se sont accentuées au fur et à mesure que les sciences profanes se sont développés au fil des siècles. L'explosion des découvertes scientifiques qui eut lieu au XIXe et XXe siècles a élargi ce fossé, provoquant ainsi la division de l'humanité. Les uns sont tournés vers les écrits sacrés au détriment de toute autre source de savoir, et les autres ne jurent que par les sciences profanes rejetant ainsi toute approche métaphysique pour accéder à la vérité...

D'après ma compréhension, l'une des missions qui incombe à toute Manifestation de Dieu, lors de sa venue, est de révéler les clés de compréhensions qui permettent d'éclaircir les sujets ambigus ou de trancher les points de divergence qui sont portés à sa connaissance.

Sa Sainteté, Muhammad, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Allah jugera entre vous, au Jour de la Résurrection, ce en quoi vous divergez. » (Coran, 22:69)

Le « Jour de la Résurrection » n'est pas celui que certains peuples ont imaginé. Il est plutôt une parabole désignant le Jour où Dieu Se manifeste à travers un de Ses messagers qui constitue Son Porte-Parole pour les hommes.

Sa Sainteté, le Báb, paix et bénédiction sur lui, a déclaré : « Telle est la substance de ce chapitre: Ce qui est sous-entendu par « Jour de Résurrection » est le jour de l'apparition de l'Arbre de réalité divine, mais il ne semble pas qu'un seul des disciples de l'islam shi'ih ait compris le sens du jour de la résurrection; ils ont plutôt imaginé quelque chose qui, pour Dieu, n'a aucune réalité. Selon Dieu et selon l'usage de ceux qui sont initiés aux mystères divins, ce que l'on entend par jour de la résurrection, désigne l'époque commençant avec l'apparition de celui qui est l'Arbre de réalité divine, à quelque période et sous quelque nom que ce soit, jusqu'au moment de sa disparition. » (Bayán persan)

Comme nous l'avons vu précédemment, deux points de divergence ont surgi pour notre époque. D'un côté, certains scientifiques ont accusé les textes sacrés d'être des impostures apocryphes, de l'autre certains croyants ont accusé les sciences profanes d'être inutiles car en contradiction avec les Livres saints. Le propre d'un messager de Dieu, comme nous l'avons vu, est de répondre aux ambiguïtés des hommes, et de leur proposer les solutions à celles-ci. Quelles sont ces réponses que Bahá'u'lláh nous apporte ?

Premièrement, Bahá'u'lláh nous informe que les Lois et les décrets des différentes religions ont bien pour inspiration une source divine authentique, à l'exception de quelques rares écrits apocryphes.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « La diversité des règles et ordonnances religieuses qui les régissent tient à la diversité même des besoins et exigences propres aux âges où elles leur furent révélées. À l'exception du petit nombre de celles qu'a inspirées la perversité humaine, toutes viennent de Dieu, toutes sont un reflet de sa volonté et de son dessein. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

De nombreux scientifiques rejettent ces textes sacrés puisque certains d'entre eux semblent contredire les données scientifiques les plus élémentaires. Prenons un exemple concret et assez célèbre.

Il est enseigné ceci dans la Tora : « Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite. » (Livre de la Genèse, 2:2)

La Tora enseigne que Dieu a créé la création en six jours, le septième marquant l'achèvement de Son oeuvre. De nombreux religieux considèrent que la création du monde remonte du temps d'Adam, datant d'il y a quelques milliers d'années seulement. Or, les sciences physiques ont démontré que c'est le big bang qui a précédé la création de l'univers, il y a de cela plus de treize milliards d'années et que la terre est vieille de plusieurs milliards d'années... Et les exemples de la sorte ne manquent pas, notamment les prophéties faites sur la fin des temps dans les Livres saints...

Sa Sainteté, Jésus-Christ, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. » (Évangile selon Matthieu, 24:29)

Si nous les envisageons avec une perspective littérale, tous ces récits relatés dans les écrits saints sont absolument incompatibles avec les sciences car ils transgressent certaines lois physiques universelles comme celle de l'attraction. Cette incompréhension provoque une rupture du dialogue et de la coopération entre les religieux et les scientifiques. La Foi bahá'ie est tout à fait consciente de cette problématique et y répond efficacement en proposant des solutions pertinentes et applicables.

Deuxièmement, la Foi bahá'íe enseigne que les versets sacrés qui, en apparence, contredisent les données scientifiques fondamentales sont en réalité des paraboles symboliques concernant des sujets d'ordre spirituels ou métaphysiques et non des versets devant être compris stricto sensu.

Allah, exaltée soit Sa gloire, a dit : « C’est Lui qui t’a révélé le Livre contenant des versets à la fois clairs et précis, qui en constituent la base même, ainsi que d’autres versets susceptibles d’être différemment interprétés. Et c’est à ces derniers versets que les sceptiques, avides de discorde, prêtent des interprétations tendancieuses, alors que nul autre que Dieu n’en connaît la signification exacte. Quant aux vrais initiés, ils se contentent de dire : « Nous croyons en ce Livre, car tout ce qu’il renferme vient de notre Seigneur. » Ainsi, seuls sont enclins à méditer ceux qui sont doués d’intelligence. » (Coran, 3:7)

Bahá'u'lláh explique, dans ses écrits, que certains termes utilisés dans les écrits sacrés comme « ciel », « fin des temps », « chute des étoiles » sont des concepts allégoriques servant à décrire des réalités spirituelles par des mots humains. Ces concepts entrent dans la catégorique des versets « susceptibles d'être différemment interprétés » dont « nul autre que Dieu ne connaît la signification exacte ». L'erreur de certains religieux est de considérer que ces versets allégoriques constituent des versets « à la fois clairs et précis » décrivant des réalités matérielles et temporelles.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Songe que si les peuples de l'Évangile avaient compris le sens symbolique des mots « soleil » et « lune », ou si, au contraire des obstinés et des pervers, ils en avaient cherché la compréhension auprès de celui qui est le révélateur du savoir divin, ils auraient certainement compris l'objet de ces termes, et n'auraient pas été affligés par la noirceur de leurs désirs égoïstes. » (Livre de la Certitude)

Bahá'u'lláh poursuit en nous expliquant que les peuples musulmans ont commis la même erreur que ceux de l'Évangile.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Et comme les savants commentateurs du Qur'án n'ont pas compris la signification symbolique de ces « soleils », ils ont cherché à expliquer le verset en disant que le pluriel est ici employé parce que chaque jour le soleil se lève et se couche en un lieu différent; ou bien, que cela s'applique aux quatre saisons où le soleil se lève et se couche en un autre endroit. » (Livre de la Certitude)

En réalité, ces théologiens et ces scientifiques ont un point commun : tous deux ont une approche systématiquement littérale des textes sacrés.
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Troisièmement, la Foi bahá'íe reconnaît les sciences profanes comme étant dignes de considération et comme un chemin à part entière vers la vérité. Les écrits saints bahá'ís appellent les religieux à les considérer comme telles et à les étudier.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Les savants de cette époque doivent inciter les gens à acquérir ces branches de la connaissance qui sont utiles et dont ils peuvent, ainsi que la plupart des hommes, tirer bénéfice. Les recherches académiques qui commencent et finissent seulement par des mots n'ont jamais eu de valeur et ne vaudront jamais rien. La plupart des docteurs érudits de Perse consacrent leur vie entière à l'étude d'une philosophie qui ne produit finalement rien que des mots. » (Lawh-i-Maqsúd)

Les sciences profanes font partie intégrante de ces « branches de la connaissance » qui sont « utiles » pour l'humanité.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Les plus distingués savants, ont étudié avec diligence ces branches du savoir dont les philosophes grecs, tel Aristote, sont les racines et l'origine, et ont considéré comme très valable l'acquisition, par les textes grecs, de sciences telles que la médecine et certaines branches des mathématiques, incluant l'algèbre et l'arithmétique. » (Le Secret de la Civilisation Divine)

Quatrièmement, les écrits bahá'ís nous enseignent que la science et la religion sont complémentaires. La Foi considère que les écrits sacrés des religions servent principalement à enseigner des réalités d'ordre spirituelle tandis que les études liées aux sciences profanes servent à appréhender la réalité du monde matériel.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La religion et la science sont les deux ailes qui permettent à l'intelligence de l'homme de s'élever vers les hauteurs, et à l'âme humaine de progresser. Il n'est pas possible de voler avec une aile seulement. Si quelqu'un essayait de voler avec l'aile de la religion seulement, il tomberait bientôt dans le marécage de la superstition, tandis que, d'autre part, avec l'aile de la science seulement, il ne ferait aucun progrès mais sombrerait dans la fondrière désespérante du matérialisme. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Il incombe donc à toute âme, éprise de vérité, de considérer toutes les sciences comme étant un des moyens d'y parvenir.


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Lun 18 Mai - 18:38, édité 41 fois

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PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ Empty Re: PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ

Message par Rinoa Heartilly Ven 23 Nov - 21:09

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VII - Les obstacles qui freinent tout chercheur sincère de vérité
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Plusieurs obstacles peuvent empêcher tout processus sain de recherche indépendante de la vérité. L'un de ces obstacles est le fait d'imiter aveuglément d'autres personnes. Les écrits bahá'ís enseignent que l'imitation aveugle d'autres personnes, fussent-elles de notre propre famille, entrave le progrès spirituel.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Craignez Dieu, ne suivez point vos vaines imaginations. Non, suivez plutôt le commandement de votre Seigneur, le Tout-Puissant, le Très-Sage. Bientôt s'élèveront de partout des clameurs. Évitez-les, ô mon peuple, et ne suivez ni les iniques ni les malveillants. » (Kitab-i-Aqdas)

Pour être certain de ne pas suivre de personnes malveillantes ou iniques, il est préférable que chaque homme mène sa propre investigation.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Le premier enseignement est la recherche indépendante de la vérité, car l'imitation aveugle du passé entrave le développement spirituel. Lorsque chaque âme fera sa propre recherche sur la vérité, alors la société sera délivrée de l'obscurantisme consistant à répéter éternellement le passé. » (Sélection des écrits d'Abdu'l-Bahá)

Bien souvent, les hommes s'en tiennent à ce qui a libre cours comme croyance, pratique et rite dans leurs familles. Ils se contentent de les reproduire et d'y souscrire de générations en générations, bien souvent sans se poser la question du bien-fondé de ce qu'ils imitent aveuglément.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Un homme est juif parce que son père était juif. Le musulman, dans sa croyance et sa pratique. suit implicitement les pas de ses ancêtres. Le bouddhiste est fidèle à son hérédité de bouddhiste. C'est-à-dire qu'ils professent aveuglément et sans recherche la croyance religieuse, rendant impossibles unité et accord. Il est donc évident qu'on ne pourra remédier à cette situation sans une réforme dans le monde de la religion. » (Les bases de l'unité du monde)

Depuis des millénaires, les Livres sacrés n'ont eu de cesse de dénoncer cette attitude d'imitation aveugle.

Allah, exaltée soit Sa gloire, a révélé : « Et c'est ainsi que Nous n'avons pas envoyé avant toi d'avertisseur en une cité, sans que ses gens aisés n'aient dit: « Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces. » (Coran, 43:23)

Cette attitude n'est pas conforme à ce que Dieu attend de chacun de nous. La religion n'est pas une affaire de suivisme irréfléchi, mais elle est plutôt le fruit d'une décision mûre, équilibrée et réfléchie.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Toutefois, par religion s'entend ce qui est confirmé par la recherche, et non ce qui est fondé sur l'imitation pure et simple du passé, les fondements de la religion divine et non les imitations humaines. » (Les bases de l'unité du monde)

Dieu a conféré à chaque homme la faculté et la capacité de raisonner et de comprendre par lui-même la vérité.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Sache que, selon les décrets du livre de ton Seigneur, le Seigneur de tous les hommes, les faveurs qu'il dispense à l'humanité sont, et demeurent à jamais, sans limitation. Le don de l'intelligence vient en premier lieu parmi ces faveurs conférées aux hommes par le Tout-Puissant. En accordant un tel don à sa créature, son intention est avant tout de la rendre capable de connaître et d'accepter le seul vrai Dieu - exaltée soit sa gloire. Ce don confère à l'homme le pouvoir de discerner la vérité en toutes choses, le conduit à ce qui est juste et l'aide à découvrir les secrets de la création. » (Épître à Ni'matu’lláh)

Et c'est seulement de cette recherche, intime et personnelle, dont l'homme devra tenir compte pour orienter sa vie.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Il ne doit pas se fier implicitement à l'opinion de quiconque sans recherche; bien plus, chaque âme doit chercher intelligemment et indépendamment pour arriver à une conclusion réelle et pour n'être liée qu'à cette réalité. » (Les bases de l'unité du monde)

Puisque la religion est renouvelée régulièrement, par l'envoi de messagers successifs à travers les âges, l'humanité est invitée à prendre connaissance des nouvelles paroles divines pour que sa progression spirituelle puisse prendre son essor.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Parmi ces enseignements il y a la recherche indépendante de la réalité, afin que le monde de l'humanité puisse être sauvé de l'obscurité de l'imitation et parvenir à la vérité; puisse déchirer et jeter son vêtement usé et en lambeaux d'il y a mille ans, et mettre la robe tissée sur le métier de la réalité, dans la plus extrême pureté et la plus extrême sainteté. » (Les bases de l'unité du monde)

Si tout le genre humain adoptait ce principe de recherche personnelle et indépendante de la vérité, l'esprit partisan, le fanatisme et les dérives sectaires, responsables de tant de conflits sur la surface du globe, s'estomperaient.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « La plus grande cause de privation et de découragement dans le monde de l'humanité est l'ignorance ayant pour base l'imitation aveugle. C'est pour cette raison que règnent les guerres et les batailles; c'est de cette cause que la haine et l'animosité s'élèvent continuellement parmi les hommes. » (Les bases de l'unité du monde)

Une des autres entraves empêchant la recherche de la vérité est l'orgueil... Il convient donc de s'en prémunir... Mais qu'est-ce que donc que l'orgueil ?

Sa Sainteté, Muhammad, paix et bénédiction sur lui, a dit : « L'orgueil consiste à rejeter la vérité et à mépriser les autres. » (rapporté par Muslim)

Le sentiment d'orgueil naît quand une personne se sent supérieure à une autre. Les messagers de Dieu n'ont eu de cesse de nous mettre en garde contre cela.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Soyez indulgents et bienveillants, et aimez-vous les uns les autres. S'il s'en trouve parmi vous qui soient incapables de saisir une certaine vérité ou qui doivent faire effort pour la comprendre, entretenez-vous avec eux dans un esprit d'extrême bonté et de parfaite bonne grâce. Aidez-les à voir et à reconnaître la vérité, sans vous estimer le moins du monde supérieurs ou mieux doués. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Ce sentiment inadapté de supériorité vis-à-vis de l'autre nous empêche d'être réceptif et donc d'apprendre de lui.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Toutes les religions nous apprennent que nous devrions nous aimer les uns les autres, que nous devrions rechercher nos propres défauts, avant de nous permettre de condamner les fautes d'autrui, et que nous ne devons pas nous considérer comme étant supérieurs à notre prochain. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Aussi, une personne qui cherche la vérité devrait avoir perpétuellement cette sagesse en tête :

« L'humilité consiste à reconnaître que n'importe quelle créature dans l'Univers est susceptible de nous enseigner ce que nous ignorons. » (Jalál Ad-Dîn Rûmî)

Un autre voile à la recherche sincère et indépendante de la vérité est l'amour du pouvoir et des richesses mondaines. En quoi l'amour du pouvoir et des richesses mondaines peut-il être un obstacle pour toute initiative sincère de recherche et d'introspection ? L'histoire de l'humanité enseigne que la plupart des rois et des gouverneurs étaient des personnes dont l'attitude était tyrannique et qui accordaient bien plus d'importance aux mondanités qu'à la quête de justice et de vérité... Beaucoup d'hommes, à l'image de ces rois et de ces gouverneurs, ont adopté la même attitude de dédain vis-à-vis de cette quête transcendante...

Allah, exaltée soit Sa gloire, a révélé : « Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges. » (Coran, Sourate 6:116)

Il en est ainsi parce que la plupart des autorités étaient davantage préoccupées d'asseoir leur pouvoir temporel et de jouir de celui-ci que de se mettre en quête de vérité et d'authenticité. C'est dans cette perspective que la plupart des rois et des gouverneurs exercèrent leur pouvoir.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Considérez combien de rois ont trôné en conquérants à travers l'histoire. Parmi eux furent Hulagu Khan et Tamerlan qui s'emparèrent du vaste continent d'Asie, Alexandre de Macédoine et Napoléon Ier qui brandirent leurs poings arrogants sur trois des cinq continents de la terre. Et qu'apportèrent leurs puissantes victoires ? Les nations en furent-elles plus florissantes, le bonheur en résulta-t-il, un quelconque trône résista-t-il ? » (Les Secrets de la civilisation divine)

À chaque fois que les Messagers divins apparurent, ceux-ci intimaient, à tous les rois avec lesquels ils étaient en contact, de les reconnaître, de suivre les Lois divines et de se soumettre à leur autorité spirituelle. Ce fut le cas de Moïse avec Pharaon, de Mouhammad avec Chrosoës, du Báb avec le Sháh et de Bahá'u'lláh avec le Sultán et les souverains européens. Et la réponse de ces rois fut invariablement identique...

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Te souviens-tu de celui dont la puissance dépassait ta puissance (Napoléon III) et dont le rang surpassait le tien ? où est-il ? Où sont allées les choses qu'il possédait ? Tires-en la leçon et ne sois pas de ceux qui dorment profondément. C'est lui qui jeta à terre la Tablette de Dieu lorsque nous lui fîmes savoir ce que les armées de la tyrannie Nous avaient fait subir. Alors le déshonneur l'assaillit de toutes parts, et il s'écroula dans la poussière avec pertes et fracas. » (La proclamation de Bahá'u'lláh)

C'est quasiment toujours avec mépris et orgueil que la plupart des rois ont accueilli le Message que leur adressaient les envoyés de Dieu. Et la raison de cette attitude, arrogante et insouciante, est que leur pouvoir et leur puissance apparente en ce monde les ont aveuglé.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Pour ce que tu as fait, ton royaume sera jeté dans la confusion ; en punition de tes actes, ton empire t'échappera. Tu comprendras alors à quel point tu t'es égaré. Dans ton pays, l'agitation s'emparera du peuple, à moins que tu ne te lèves pour soutenir cette Cause et ne suives dans ce droit chemin celui qui est l'Esprit de Dieu. Ton faste t'a-t-il enorgueilli ? Par ma vie, il ne durera pas ! Et même, il disparaîtra bientôt, à moins que tu ne saisisses fermement cette corde solide. Nous voyons l'humiliation te menacer, et toi, tu restes insouciant. » (Lawh-i-Napulyún)

Il en fut de même des responsables religieux. De tout temps, la très grande majorité d'entre eux ont rejeté le nouveau message que Dieu leur adressait pour continuer de jouir des privilèges et de l'éminente position sociale que le statut d'érudit leur conférait.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « De tout temps les chefs religieux ont tenu les peuples sous leur joug et les ont détournés des rivages du salut éternel, les uns par amour du pouvoir, les autres par ignorance. » (Livre de la Certitude)

Il en est ainsi parce que les Messagers de Dieu appellent, de tout temps, les hommes à servir leur semblable et à sacrifier leurs vies sur le sentier de Dieu. Cela signifie que tous ces chefs recevaient l'injonction formelle de délaisser les mondanités, les privilèges, et leur zone de confort pour mener une vie de lutte, de sacrifice, de service et de remise en question, ce qui était totalement inacceptable pour la plupart d'entre eux.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Leurs coeurs ne semblent pas intéressés par la source de la connaissance et ils en oublient les manifestations depuis que leur imagination leur a fait découvrir la source des richesses terrestres; car dans la manifestation du révélateur de la connaissance, on ne trouve que l'appel au sacrifice. » (Livre de la Certitude)

Bien évidemment, tous ces motifs fallacieux qui les conduisirent au rejet des Messagers ne concernent pas seulement les prêtres. Ils sont également applicables à l'ensemble des hommes qui s'en détournèrent pour les mêmes prétextes.

Un autre voile qui a empêché les hommes d'effectuer une recherche sincère de la vérité est leur attitude sectaire. Le sectarisme est une très grave maladie spirituelle puisqu'elle empêche les hommes d'être réceptifs à toutes les sources d'enseignements spirituels, ne considérant que la leur comme étant digne d'être considérée. Ceci est une entrave sérieuse car comme étudié précédemment, la révélation des signes divins emprunte plusieurs voies différentes et complémentaires. Sitôt que nous fermons la porte à un canal de révélation des signes divins, nous nous coupons, de facto, d'une riche source d'apprentissage et d'expérimentation du divin.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Les juifs croient être les seuls à posséder la vérité et ils condamnent toutes les autres religions. Les chrétiens affirment que la leur est la seule vraie et que toutes les autres sont fausses. Il en est de même des bouddhistes et des musulmans. Toutes ces religions se limitent elles-mêmes. Si toutes se condamnent les unes les autres, où chercherons-nous la vérité ? Puisqu'elles se contredisent l'une l'autre, elles ne peuvent toutes être vraies. Si chacun croit que sa religion particulière seule est vraie, il ferme les yeux à la vérité contenue dans les autres. Si un juif, par exemple, est attaché aux pratiques extérieures de la religion d'Israël, cela l'empêche de concevoir que la vérité peut exister dans toute autre religion; pour lui, cette vérité est contenue tout entière dans la sienne. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Chaque chercheur de vérité doit avoir à l'esprit que celle-ci peut se manifester par le biais de tous les hommes, comme nous l'avons vu plus tôt, peu importe leur origine, leur religion, leur courant de pensée.

Et enfin, l'une des entraves majeures à la recherche de la vérité est l'existence de préjugés chez le chercheur. Parmi ces préjugés, il y a celui qui consiste à donner du crédit aux critiques négatives et sectaires que formulent certains hommes sur les religions ou courant de pensées différents des leurs. Bien souvent, ces critiques négatives sont formulées par ces personnes sans qu'elles se soient préalablement informées de leur bien-fondé. Par conséquent, il en résulte que certains hommes croient que leur courant religieux est le seul à détenir la vérité et que tous les autres sont inaptes à révéler la moindre parcelle de lumière...

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « De même qu'il exhorta les peuples à mettre fin aux luttes et aux discordes, je désire moi aussi vous expliquer la raison principale du malaise qui existe chez les nations. La cause primordiale est la présentation erronée de la religion par les chefs et les éducateurs religieux. Ils font croire à leurs adeptes que leur propre forme de religion est la seule qui plaise à Dieu, que les fidèles des autres croyances sont condamnés par le Père - qui est tout amour - et qu'ils sont privés de sa clémence et de sa grâce. Il en résulte que la réprobation, le mépris, la discorde et la haine s'élèvent entre les peuples. Si ces préjugés religieux pouvaient disparaître, la paix et la concorde régneraient bien vite entre les nations. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Certains hommes considèrent les adeptes des autres religions comme des êtres impurs, méchants, mal-intentionnés. Fort de ce postulat, ils estiment que tous ces hommes sont, par conséquent, des disciples d'une doctrine réprouvée.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « L'inimitié n'est plus autant cause de séparation que ce qu'elle était; maintenant la cause de la désunion est principalement le préjugé. Par exemple, jadis quand les Européens visitaient l'Orient, ils étaient considérés comme impurs et étaient haïs. » (Abdu'l-Bahá à Londres)

Certains peuples considèrent toujours, à l'heure actuelle, qu'imiter un adepte d'une autre religion, dans quelque domaine que ce soit, est un acte détestable. Ainsi, ils refusent toute possibilité de réforme ayant produit des fruits chez un autre peuple, arguant le prétexte que celui qui imite un peuple fait partie d'eux. Ils fondent cette attitude sur une tradition prophétique, attribuée au prophète Muhammad, qu'ils comprennent mal...

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Quant à ceux qui maintiennent que l'instauration de réformes et la mise en place d'institutions puissantes seraient, en réalité, contraires au bon plaisir de Dieu, contreviendraient aux ordonnances du Législateur divin, s'opposeraient aux principes religieux fondamentaux et aux méthodes des prophètes - qu'ils considèrent comment il pourrait en être ainsi. De telles réformes enfreindraient-elles la loi religieuse parce qu'elles viendraient des étrangers et nous rendraient comme eux, puisque « Celui qui imite un peuple est l'un d'eux » ? [...] Cette Source de sagesse divine, cette Manifestation universelle (Muhammad), en encourageant l'humanité à acquérir les sciences, les arts et les autres avantages similaires, lui a commandé de les rechercher jusqu'aux confins mêmes de la Chine; toutefois, les docteurs incompétents et ergoteurs le défendent, offrant en justification le dicton : « Celui qui imite un peuple est l'un d'entre eux ». Ils n'ont même pas saisi la signification de l'« imitation », à laquelle on se réfère et ne savent pas que les religions divines imposent aux fidèles d'adopter ces principes qui produisent une amélioration constante et les encouragent à acquérir les sciences et les arts des autres peuples. Quiconque exprime le contraire n'a jamais goûté au nectar du savoir et s'égare dans sa propre ignorance, cherchant à tâtons le mirage de ses propres désirs. » (Les secrets de la Civilisation divine)

Quand bien même une personne serait dans l'erreur manifeste, nous ne devons pas la déclarer inapte à nous apprendre quoi que ce soit, pour toutes les raisons précédemment exposées. De plus, nul ne connaît son avenir, et toute personne qui aujourd'hui est dans l'erreur manifeste, peut très bien un jour se réformer et progresser... Juger les autres et les condamner empêche d'apprendre d'eux, ce qui est une entrave de plus...

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a enseigné : « Comment pouvons-nous alors nous vanter et mépriser les autres ? Soyons donc humbles, sans préjugé, préférant le bien des autres à notre bien personnel. Ne disons jamais: « Je suis croyant, lui c'est un infidèle », « Je suis près de Dieu, tandis que lui est un réprouvé ». Nous ne pouvons jamais savoir quel sera le jugement final. » (Causeries d'Abdu'l-Bahá à Paris)

Encore une fois, c'est, entre autres, l'islám qui nous a offert la sagesse condamnant l'attitude sectaire que certains musulmans manifestent vis-à-vis des autres peuples...

Mou'âdh Ibn Jabal, un des plus grands compagnons du prophète Mouhammad, a dit : « Acceptez la vérité de quiconque l’apporte même si elle vient d'un incroyant - ou d'un pervers; et méfiez vous de l’égarement du sage. » On lui a dit: « Comment savoir lorsqu’un mécréant dit une parole de vérité ? » Il (Mou'âdh Ibn Jabal) répondit : « La vérité est une lumière. » (Rapporté par Aboû Dâwoûd, Al-Hâkim et Al-Bayhaqîi)


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PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ Empty Re: PREMIER PRINCIPE DE LA FOI BAHA'IE : LA RECHERCHE PERSONNELLE ET INDÉPENDANTE DE LA VÉRITÉ

Message par Rinoa Heartilly Dim 25 Nov - 12:40

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VIII - Qualités requises pour tout chercheur de vérité
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À l'inverse, tout chercheur de vérité doit posséder de certaines qualités s'il désire parvenir à l'objet de son désir. Parmi ces qualités très prisées qui doit être l'apanage de tout chercheur de vérité, il y a celle du détachement de tout si ce n'est Dieu.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Au nom de notre Seigneur, l'Exalté, le Très-Haut. Nul ne peut atteindre les rives de l'océan de la vraie compréhension s'il n'est détaché de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. » (Livre de la Certitude)

Le détachement consiste à détourner notre intérêt de tout si ce n'est Dieu. Un tel détachement implique de ne pas s'attacher aux biens matériels, à la position sociale, ni aux privilèges que celle-ci confère. Le détachement est absolument nécessaire pour partir sereinement en quête de vérité. En effet, quiconque possède cette qualité rare sera prêt à tous les sacrifices qu'une authentique quête de la vérité exige.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Que le chercheur, à tout instant, mette en Dieu seul toute sa confiance, qu'il renonce aux relations terrestres et se détache de ce monde de poussière pour s'attacher uniquement à Celui qui est le Seigneur des seigneurs. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Pour y parvenir, le chercheur doit placer totalement sa confiance en Dieu, car c'est Lui qui pourvoit à toute richesse. C'est Dieu qui est au contrôle et qui maîtrise toutes les voies de notre destinée. Quand nous suivons Son sentier, nul ne peut nous porter réellement préjudice.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Mets toute ta confiance dans la grâce de Dieu, ton Seigneur. Compte sur Lui en tout ce que tu fais, et sois de ceux qui se soumettent à sa volonté. Laisse-le t'assister de son aide et t'enrichir de ses trésors qui sont, en vérité, tous les trésors de la terre et du ciel. Il les accorde à qui il Lui plaît, et à qui Il veut il les retire. Il n'est pas d'autre Dieu que Lui, l'Omnipossédant, le Loué. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Une autre qualité primordiale de tout chercheur de vérité est d'être enflammé par l'amour de Dieu. Cette « flamme de l'amour » du Divin doit motiver le chercheur à vouloir Le trouver à tout prix et parvenir en Sa présence. Habité par un tel amour, le chercheur verra cette quête exaltée comme étant le but éminent de son existence. Par conséquent, il consacrera tous les moyens à sa disposition pour mener, coûte que coûte, cette recherche.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Le vrai chercheur ne poursuit que son but, et l'amant n'a d'autre désir que la rencontre de son bien-aimé. Mais il ne réussira qu'en sacrifiant tout: ce qu'il a vu, entendu, compris. Rien de tout cela ne doit plus subsister s'il veut entrer au royaume de l'esprit qui est la Cité de Dieu. Et quel labeur est nécessaire pour Le trouver ! Et quelle ardeur faut-il si nous voulons goûter à la douceur du miel de la réunion ! Mais si nous buvons à cette coupe, nous rejetterons le monde entier. » (Les sept vallées)

Le chercheur véritable aura sans cesse à l'esprit que cette initiative qu'il a entrepris durera non seulement toute sa vie terrestre, mais se poursuivra également après sa mort. Cette quête devra être vue comme étant le but réel et ultime de son existence.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Sache en vérité que l'âme, après qu'elle a été séparée du corps, continue de progresser dans un état et dans des conditions que ne sauraient changer ni les révolutions des âges et des siècles, ni les hasards et vicissitudes de ce monde, jusqu'à ce qu'elle ait accédé à la présence de Dieu. Elle durera autant que dureront le royaume de Dieu, sa souveraineté, son empire et sa puissance. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Aussi, la ferveur, la patience et une détermination sans failles seront nécessaires pour accomplir cette grande destinée.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « La première vallée est la vallée de la recherche où l'on chemine sur le coursier de la patience. Sans elle le voyageur n'arrive nulle part et ne peut atteindre nul but. Il ne doit jamais perdre courage: lutterait-il cent mille ans sans réussir à voir la beauté de l'Ami qu'il ne devrait pas vaciller. » (Les sept vallées)

Sitôt qu'il aura pris conscience de l'importance de cette démarche, le chercheur de vérité devra faire un travail sur lui-même. Il entreprendra un effort de purification intérieure afin de posséder un coeur pur. Cette pureté de l'âme est absolument nécessaire pour parvenir en la présence divine.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Quand le vrai chercheur s'engage dans le sentier de la recherche qui mène à la connaissance de l'Ancien des jours, il doit avant toute chose purifier son coeur - siège de la révélation des mystères intimes de Dieu - de la noire poussière de la science acquise et des insinuations sataniques. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Comme le met en lumière cet extrait, le chercheur doit tout d'abord se débarrasser de toute référence au savoir humain, même si ce « savoir » provient de notre compréhension des religions ou des sciences profanes. Ceci est tout à fait nécessaire pour être prêt à accueillir les enseignements que la Manifestation de Dieu révèle. Sitôt débarrassé des conceptions erronées en vogue dans le monde, le chercheur accédera aux enseignements divins, qui ouvrent de nouvelles possibilités et potentialités pour l'humanité, lui permettant ainsi de progresser.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Mais tant que tu ne consommeras pas par les flammes du détachement absolu les voiles du prétendu savoir humain, tu n'atteindras pas l'aurore éclatante du vrai savoir. » (Livre de la Certitude)

Pour autant, Bahá'u'lláh ne rejette pas l'apport de la science ou des théologiens. Bien au contraire, dans nombre d'épîtres, il vante leur mérite et leur apport. Mais la condition pour que ces hommes soient dignes d'être considérés comme des savants est, premièrement que leur savoir soit conforme au coeur des enseignements divins ; deuxièmement qu'il contribue réellement au progrès de la race humaine.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Cependant, les savants qui sont vraiment parés de l'ornement du savoir et de la bonté sont, en vérité, comme une tête pour le corps du monde et comme des yeux pour les nations. Les hommes ont toujours été guidés par des âmes aussi nobles, et le seront toujours. Nous supplions Dieu de daigner les aider à faire sa volonté et à suivre son bon plaisir. En vérité, il est le Seigneur de tous les hommes, le Seigneur de ce monde et de l'autre. » (Épître au fils du Loup)

Le chercheur doit être vigilant. Car, à chaque époque où une nouvelle Manifestation de Dieu apparaît, une nouvelle étape du développement du genre humain est inaugurée. Cette étape marque le passage de l'humanité à un stade supérieur de sa capacité de développement terrestre et d'entendement spirituel. En effet, à la venue de chaque Manifestation, l'Esprit-Saint libère de nouvelles forces spirituelles qui permettent de renouveler le monde de la création, de le rendre apte à recevoir un flot plus important des effluves célestes afin de développer de nouvelles potentialités. Il en résulte que ces nouvelles bénédictions libérées par l'Esprit-Saint permettent la progression aussi bien matérielle que spirituelle du genre humain.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Par le mouvement de notre plume de gloire, Nous avons, sur l'ordre du tout-puissant Ordonnateur des choses, insufflé dans chaque être humain un renouveau de vie et instillé dans chaque mot une puissance nouvelle. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Par conséquent, chaque homme doit être prêt à recevoir les nouveaux enseignements de la Manifestation qui révèlent un horizon de compréhension que son esprit n'avait jusqu'ici pas soupçonné et qui révolutionne sa perception du monde.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Si la terre de ces coeurs n'avait pas été renouvelée, comment des hommes qui n'avaient aucune instruction, qui n'avaient fréquenté aucun maître ni aucune école, auraient-ils pu parler avec une science et une autorité que nul n'a pu surpasser ? C'est à croire qu'ils étaient faits de la poussière même du savoir éternel, et pétris avec l'eau de la sagesse divine ! Le savoir est une lumière que Dieu met dans le coeur de qui Il veut. » (Livre de la Certitude)

C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les écrits saints affirmant que le nouveau-né du temps de la Manifestation aura accès à un champ de conscience et des possibles qui surpasse totalement celui auquel avait accès les sages d'antan.

Sa Sainteté, le Báb, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « L'enfant nouveau-né de ce Jour sera plus avancé que les hommes les plus sages et les plus vénérables de notre temps. Le plus humble, le plus ignorant de cette époque-là surpassera en connaissances les théologiens les plus érudits et les plus accomplis de nos jours. » (Épître aux Lettres du vivant)

Cette capacité à se détacher de toutes les certitudes humaines acquises jusqu'alors, qu'elles soient théologiques ou scientifiques, est une rude épreuve qui a provoqué la chute de beaucoup d'hommes. En effet, mes recherches m'ont fait découvrir que certains versets sacrés sont volontairement codés et que leur compréhension véritable n'est dévoilé que par le Messager divin qui vient ultérieurement à leur révélation.

Allah, exaltée soit Sa gloire, a révélé ceci dans l'Ancien Testament : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. » (Livre de Daniel, 12:4)

Certains des versets traitant de réalités métaphysiques ou concernant les événements devant survenir dans le futur voient leur sens véritable être « caché ». Certains hommes se sont aventurés à tenter d'appréhender ces versets alors que leur compréhension véritable ne leur était pas accessible.

Allah, exaltée soit Sa gloire, a révélé dans le Coran : « C’est Lui qui t’a révélé le Livre contenant des versets à la fois clairs et précis, qui en constituent la base même, ainsi que d’autres versets susceptibles d’être différemment interprétés. Et c’est à ces derniers versets que les sceptiques, avides de discorde, prêtent des interprétations tendancieuses, alors que nul autre que Dieu n’en connaît la signification exacte. » (Coran, 3:7)

Cette attitude s'est généralisée et a abouti à de nombreux conflits. Les partisans des religions, fort de l'interprétation autoproclamé de leurs chefs religieux, se sont opposés de tout temps aux nouvelles Manifestations, rejetant ainsi les véritables clés de compréhension qu'elles révélaient au sujet de ces versets ésotériques. Pourtant, les écrits sacrés enseignent à propos de ces versets que « nul autre que Dieu n'en connaît la signification exacte »... Une telle attitude eut ainsi, comme conséquence, de créer incrédulité et doutes parmi les hommes...

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Comment ces êtres, rebut de l'humanité, n'ont-ils pas compris ces Traditions qui étaient pourtant aussi claires que le soleil en plein midi, et ne se sont-ils pas soumis à la vérité ? S'en détournant, au contraire, et invoquant d'autres Traditions qu'ils ne comprenaient pas davantage, ils n'ont pas reconnu la Révélation de Dieu et sa beauté. Ils ont choisi la géhenne pour demeure. Tout cela est dû aux prêtres et aux savants. C'est ce qui faisait dire à Sadiq fils de Muhammad : « Les savants de ce temps-là étaient les pires individus de la terre et ce furent eux qui suscitèrent tous les troubles. » (Livre de la Certitude)

Sitôt que le chercheur se sera débarrassé de l'entrave des vaines imaginations conceptuelles, il veillera à développer ses qualités spirituelles. Par un travail sur soi, celui-ci s'efforcera de transmuter ses défauts en qualités opposées. Ainsi, il devra s'assurer que la bienveillance remplace la malveillance, que la peur se transforme peu à peu en confiance inébranlable et que la fainéantise disparaisse au profit de l'esprit d'initiative. Enfin, l'effort ultime, qui lui permettra de parvenir au seuil du Suprême, consistera à n'accorder d'amour à rien si ce n'est à la réalité divine. Seul cet amour est la boussole infaillible. Tout sentiment destiné à un autre que Lui est susceptible d'induire le chercheur en erreur. C'est à ce prix que le royaume de Lumière pourra être reflété par son coeur.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Ô mon frère ! Quand le vrai chercheur s'engage dans le sentier de la recherche qui mène à la connaissance de l'Ancien des jours, il doit avant toute chose purifier son coeur - siège de la révélation des mystères intimes de Dieu - de la noire poussière de la science acquise et des insinuations sataniques. Il doit sanctifier son âme - ce sanctuaire de l'amour éternel du Bien-Aimé - de toute souillure terrestre, et la détacher de tout ce qui est l'eau et la boue des choses sans réalité. Il lui faut enfin si bien épurer ses sentiments qu'il n'y reste aucune trace d'amour ou de haine, de peur qu'aveuglément l'amour ne l'incline à l'erreur, ou que la haine ne le détourne de la vérité. Combien nombreux, en effet, ainsi que tu en es toi-même témoin, sont ceux qui, en ce jour, par amour ou par haine, se sont privés de contempler la Face immortelle et se sont détournés de ceux qui incarnent les divins mystères, pour vagabonder sans aucun guide dans le désert de l'erreur et de l'oubli. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Le chercheur de vérité s'appliquera à être bon envers son prochain, et diligent à pratiquer le bien.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Le vrai chercheur devrait secourir le dépossédé et ne jamais marchander sa faveur pour le dénué. S'il doit faire preuve de bonté envers l'animal, combien plus encore en a-t-il le devoir envers son frère, celui qui a reçu la parole. » (L'art divin de vivre)

Le chercheur sera précis dans son cheminement et veillera à ne pas dépenser son temps dans les sujets polémiques et futiles pour se concentrer sur ce qui est essentiel.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « Nous devons suivre l'exemple que Dieu nous donne, et laisser de côté toutes les disputes et toutes les querelles. » (Abdu'l-Bahá à Londres)

Il faut avoir à l'esprit que la vraie connaissance est une grâce divine, une véritable bénédiction offerte par Dieu à ceux que la méritent. Pour obtenir cette grâce, une attitude de servitude envers Dieu est nécessaire. Le chercheur veillera à toujours privilégier la volonté du Seigneur à sa propre volonté, car c'est à ce prix, et à ce prix seul qu'il méritera la guidance divine.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Ils doivent mettre leur confiance en Dieu et, lui restant fidèle, suivre son sentier. C'est alors qu'ils deviendront dignes des gloires resplendissantes du soleil de la connaissance et du savoir divins et bénéficieront d'une grâce invisible et infinie. » (Livre de la Certitude)

Le chercheur essaiera d'entrer en intime communion avec Dieu. Par la prière et les supplications, il devra, à tout moment, se confier à Lui de sorte à créer une étroite relation avec le Seigneur. Le chercheur apprendra à discerner la réponse divine à ses prières et développer ainsi sa réceptivité. Il devra, sans cesse, demander à Dieu de le guider dans la bonne direction.

Sa Sainteté, Jésus-Christ, paix et bénédiction sur lui, a dit : « Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. » (Évangile selon Matthieu, 7:7)

Il doit garder à l'esprit que le chemin vers Dieu est un chemin éprouvant. L'ardent chercheur gardera à l'esprit que bien peu d'hommes accordent d'importance à cette quête de la vérité. Ainsi, il gardera à l'esprit qu'il pourra faire l'objet de moqueries, de critiques, de remarques décourageantes ou désobligeantes visant à le freiner dans sa démarche. Il sera bien attentif à ne pas laisser ces comportements abjects, ayant cours parmi les hommes, le détourner de son objectif.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « Pour l'amour du Bien-Aimé, il ne doit pas tenir à la vie, et les critiques des gens ne doivent pas le détourner de la vérité. » (Livre de la Certitude)

Par conséquent, le dévot, épris de Dieu, devra faire preuve de force de caractère et d'endurance pour ne pas se laisser perturber et surmonter victorieusement toutes les épreuves qui se présenteront à lui.

Abdu'l-Bahá, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit : « De plus, il doit supporter toutes les calamités, vivre dans la pureté et la sainteté les plus parfaites, et être au-dessus de l'amour ou de la haine de tous les habitants du monde. [...] Tel est l'état qui convient au chercheur. Le chercheur doit avoir ces caractéristiques et ces qualités; autrement, il est impossible que le Soleil de Vérité arrive jusqu'à lui. » (Leçons de Saint-Jean d'Acre)

C'est en développant toutes les qualités énumérées que le chercheur disposera de sérieux atouts pour parvenir à l'Objet de son désir.

Sa Sainteté, Bahá'u'lláh, paix et bénédiction sur lui, a révélé : « C'est lorsque le voyageur détaché, le chercheur sincère a rempli ces conditions essentielles, et c'est seulement alors, qu'on peut dire de lui qu'il est un vrai chercheur de la vérité. Quand il aura rempli les conditions impliquées dans la première partie du verset: « Quiconque fait effort à notre intention... », il jouira des bénédictions promises dans ces paroles: « Dans nos chemins, Nous le guiderons en vérité. » (Extraits des écrits de Bahá'u'lláh)

Fin.

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