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LES PROPHÉTIES SUR LA VENUE DU BÁB

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LES PROPHÉTIES SUR LA VENUE DU BÁB Empty LES PROPHÉTIES SUR LA VENUE DU BÁB

Message par Rinoa Heartilly Jeu 21 Fév - 11:12

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Après quelques recherches, j'ai compilé neuf prophéties qui annoncent selon moi l'avènement du Báb... Ces prophéties proviennent principalement des écrits sacrés du christianisme, de l'Islam, du judaïsme, mais pas seulement... Les voici :
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PREMIÈRE PROPHÉTIE
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« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 11, verset 3)

Les témoins dont parle ce verset de l'Apocalypse sont des prophètes, étant donné que le verset stipule que Dieu leur accordera le « pouvoir de prophétiser ». Ce verset concerne le prophète Mouhammad que le Coran décrit comme étant un « témoin » :

« Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur »
(Coran, Sourate 33, verset 45)

Abdu'l-Bahá nous en apporte la confirmation en précisant la signification des « sacs » portés par ces deux témoins :

« Il est dit : « Ces deux témoins sont vêtus de sacs », c'est-à-dire que, apparemment, ils n'auront pas des vêtements neufs, mais de vieux vêtements; autrement dit, au début, aux yeux des autres peuples, ils n'ont aucune splendeur, et leur cause ne paraît pas nouvelle; car, par son côté spirituel, la loi de Muhammad ressemble à celle du Christ dans l'Évangile, et ses commandements relatifs aux choses matérielles ressemblent pour la plupart à ceux de la Bible. Telle est la signification des vieux vêtements. »
(Leçons de St-Jean d'Acre, Chapitre 11, verset 32)

Cette prophétie de l'Apocalypse parle de mille deux cent-soixante jours. Au premier abord, cette durée semble n'avoir aucune signification, mais en se penchant un peu sur le sujet, on se rend compte que les prophéties fixées en nombre de jours existaient déjà dans la Thora. Et l'on apprend en se penchant dessus qu'une journée dans ces prophéties correspond en réalité à une année.

« De même [...] vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour. »
(Livre des Nombres, Chapitre 14, verset 34)

Ou bien :

« Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t'impose un jour pour chaque année. »
(Livre d'Ézéchiel, Chapitre 4, verset 6)

Cette prophétie de mille deux-cent soixante jours fait donc allusion en réalité à mille deux-cent soixante années. Et ces mille deux-cent soixante années correspondent à un fait bien concret... En effet :

« Et en 1260 de l'hégire de Muhammad, selon le décompte musulman, le Báb, l'annonciateur de Bahá'u'lláh, apparut. »
(Leçons de St-Jean d'Acre, Chapitre 1-10)
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DEUXIÈME PROPHÉTIE
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« On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 11, verset 1)

Le « roseau semblable à une verge » dont parle ce verset du livre de l'Apocalypse se réfère en réalité à un prophète.

« Ce roseau représente ici le symbole d'un homme parfait, et la portée de cette comparaison est la suivante : lorsque l'intérieur d'un roseau est vidé, et qu'il est débarrassé de tout ce qu'il contenait, on peut obtenir de merveilleuses mélodies. Et de même que le chant et le son ne viennent pas du roseau, que la musique vient véritablement du joueur de flûte qui souffle dedans, de même cette personne bénie a le coeur saint, libre, et vide de tout ce qui n'est pas Dieu, purifié et affranchi de toutes conditions humaines, et elle n'est que la compagne de l'Esprit divin. Ses paroles ne viennent pas d'elle-même mais bien du véritable joueur de flûte, et sont une inspiration divine. Voilà pourquoi il le compare à un roseau. Et ce roseau est comme un bâton (verge), c'est-à-dire qu'il est le secours des faibles, et le soutien des êtres contingents; c'est le bâton du divin berger, à l'aide duquel il fait paître son troupeau, et le conduit dans les prairies du royaume. »
(Leçon de St-Jean d'Acre, Chapitre 11)

Et c'est avec ce roseau, qui est comparé ici à un instrument de mesure, que la prophétie dit que le « temple de Dieu » et « ceux qui y adorent », c'est-à-dire les fidèles pourront être « mesurés », c'est-à-dire jugés.

Mais qu'est donc le Temple de Dieu ? Étant donné que le verset se réfère à la ville sainte qui était Jérusalem à l'époque de la dispensation chrétienne, on pourrait penser qu'il s'agit ici du Temple de Salomon. Et c'est effectivement le cas comme nous allons le voir par la suite. Mais ce terme de « Temple de Dieu » a également une signification ésotérique dans les écrits saints : il s'agit d'une métaphore qui désigne la religion de Dieu et ses commandements divins.

« Le sanctuaire de Jérusalem, c'est la réalité de la loi divine, qui est le Saint des saints; tandis que l'ensemble des lois, des conventions, des rites et des règles matérielles, c'est la ville de Jérusalem. C'est pour cela qu'on parle de la Jérusalem céleste. [...] « Et le temple de Dieu s'ouvrit dans le ciel. » C'est-à-dire que la divulgation des enseignements divins, l'apparition de ces secrets célestes, l'éclat du Soleil de Vérité ouvrirent de tous les côtés les portes de la prospérité et du succès, et les signes des bontés et des bénédictions célestes devinrent apparents. »
(Les leçons de St-Jean d'Acre, Chapitre 1-12)

Ce qu'il faut comprendre ici, c'est que l'Apocalypse prédit la venue d'un homme qui aura le pouvoir et les capacités de mesurer le « Temple de Dieu », c'est-à-dire d'évaluer lors de sa venue les Lois qui sont adaptées et pertinentes à son époque et celles qui ne le sont plus. Puisque cet homme a la capacité de « mesurer le Temple de Dieu », il aura la capacité d'apporter les ajustements nécessaires à sa parfaite rectitude. Et sa capacité à « mesurer ceux qui y adorent » désigne à l'évidence son aptitude à juger les disciples de la précédente religion pour distinguer ceux qui sont restés sur le droit chemin de ceux qui en ont dévié.

Passons maintenant à la deuxième partie de cette prophétie.

« Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »

Je vous propose de décortiquer chaque élément de cette prophétie. D'après ma compréhension, le « parvis extérieur » du Temple se réfère au Temple de Salomon, tandis que le « coeur du temple » désigne la réalité des commandements divins. La prophétie désignant la « ville sainte », cela ne laisse pratiquement pas de doute que c'est du Temple de Salomon à Jérusalem dont il s'agit ici. Saint-Jean prédit que le Temple de Jérusalem sera « abandonné aux nations » qui « fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois ». Mais quelles sont ces nations ? Pour le savoir, je vous propose plusieurs traductions de la Bible car elles permettront de nous aiguiller sur la véritable identité de ces nations.

Voici la traduction que propose la Bible du Semeur :

« Mais laisse de côté le parvis extérieur du Temple, ne le mesure donc pas, car il a été abandonné aux nations païennes ; elles piétineront la ville sainte pendant quarante-deux mois. »

Voici la traduction que propose la Bible traduite par David Martin :

« Mais laisse à l'écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point; car il est donné aux Gentils; et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois. »

Il est à noter que la Bible traduite par Jean-Frédéric Ostervald mentionne également les « gentils ». Nous constatons donc que les différentes traductions de ce verset parlent soit de « nations », soit de « nations païennes », soit de « gentils »... L'idée principale qui en ressort est que ce sont des nations non-initiés aux écrits et aux enseignements des prophètes issu du terreau judéo-chrétien qui fouleront la ville sainte pendant quarante-deux mois. Cette description s'adapte parfaitement aux peuplades de la Péninsule arabique qui étaient idolâtres au moment de la venue de Jésus et longtemps après...

« Et voici un Livre (le Coran) béni que Nous avons fait descendre -suivez-le donc et soyez pieux, afin de recevoir la miséricorde - afin que vous ne disiez point: « On n'a fait descendre le Livre que sur deux peuples avant nous, et nous avons été inattentifs à les étudier. Ou que vous disiez: « Si c'était à nous qu'on avait fait descendre le Livre, nous aurions certainement été mieux guidés qu'eux. » Voilà certes que vous sont venus, de votre Seigneur, preuve, guidée et miséricorde. Qui est plus injuste que celui qui traite de mensonges les versets d'Allah et qui s'en détourne ? Nous punirons ceux qui se détournent de Nos versets, par un mauvais châtiment, pour s'en être détournés. » (Coran, Sourate 6, versets 155 à 157)

Cette prophétie s'est accomplie quand, en avril 637, la ville de Jérusalem a été conquise par les armées musulmanes du calife Umar Ibn Al-Khattab. Cette durée de quarante-deux mois correspond également à mille deux-cent soixante jours car nous savons que dans la Bible, un mois est constitué de trente jours (cf: livre de la Genèse, chapitre 7, versets 11 et 24). Et c'est en précisément en 1844 (soit l'année 1260 de l'Hégire) que l'Empire Ottoman publia l'édit de tolérance qui permit aux juifs vivant notamment en Palestine d'avoir une meilleure situation sociale et de ne plus voir les personnes qui quittent l'islam être exécutées pour apostasie. C'est également à partir de cette date que de nombreux foyers juifs ont commencé à se constituer en terre sainte.

Cette prophétie est confirmée par la prophétie suivante qui se trouve également dans le livre de l'Apocalypse :

« Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie, pendant mille deux cent soixante jours. »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 12, verset 6)

Ce terme de « femme » est une métaphore qui désigne la prophétie et l'alliance et les commandements divins qui en découlent.

« Et je vis descendre du ciel, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse ... »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 21, verset 2)

Une fois de plus, cette prophétie annonce la durée de la dispensation musulmane qui fut nourrie pendant mille deux-cent soixante jours, qui équivalent à mille deux-cent soixante années, soit l'année de la déclaration du Báb qui mit un terme à la dispensation musulmane.
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TROISIÈME PROPHÉTIE
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« Un autre messager de Dieu viendra après moi du même pays, mais pour unir toutes les nations du monde dans 1200 et quelques années après la religion des arabes. »
(Zoroastre, Dinkird)

Je ne puis attester de l'authenticité de cette prophétie, mais comme elle est reprise par une étude sur les prophéties ayant trait à la venue du promis sur la médiathèque bahá'ie francophone, je lui accorde ma confiance. Il faut savoir que Zoroastre fut un messager de Dieu qui, comme le Bab, vient d'Iran. La « religion des arabes » se réfère sans nul doute à l'islam. Pour le reste, elle est suffisamment claire et ne nécessite pas à mon sens davantage de développements.

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QUATRIÈME PROPHÉTIE
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« Il interroge : « À quand le Jour de la Résurrection ? » Lorsque la vue sera éblouie, et que la lune s'éclipsera, et que le soleil et la lune seront réunis, l'homme, ce jour-là, dira: « Où fuir ? » Non ! Point de refuge ! Vers ton Seigneur sera, ce jour-là, le retour. »
(Coran, Sourate 75, versets 6 à 12)

Dans le Bayán, le Báb nous dévoile le sens caché du « Jour de la résurrection » abordé dans le Coran.

« Telle est la substance de ce chapitre : Ce qui est sous-entendu par « jour de résurrection » est le jour de l'apparition de l'Arbre de réalité divine, mais il ne semble pas qu'un seul des disciples de l'islam shi'ih ait compris le sens du jour de la résurrection; ils ont plutôt imaginé quelque chose qui, pour Dieu, n'a aucune réalité. Selon Dieu et selon l'usage de ceux qui sont initiés aux mystères divins, ce que l'on entend par jour de la résurrection, désigne l'époque commençant avec l'apparition de celui qui est l'Arbre de réalité divine, à quelque période et sous quelque nom que ce soit, jusqu'au moment de sa disparition. »
(Sélection des écrits du Báb, Chapitre 2-7)

Ces versets du Coran constituent donc une prophétie fournissant des indices sur l'apparition du prochain grand messager de Dieu. Le premier indice donné par ce verset est que la résurrection apparaîtra lorsque « le soleil et la lune » seront réunis... Nous savons que la réunion matérielle et réelle de ces deux astres est physiquement impossible, le soleil annihilerait la lune s'il tel était le cas. Nous pourrions penser à une éclipse, mais les éclipses sont un phénomène assez courant qui ne permettent pas d'être un élément clair et distinctif. Par contre, ce verset pourrait avoir un sens caché et ésotérique. Bahá'u'lláh nous enseigne dans le Livre de la Certitude que lorsqu'ils sont employés dans les écrits saints, les termes « soleil » et « lune » ont un sens bien précis...

« Soleil, lune, étoiles signifient donc premièrement les prophètes, les saints et leurs disciples. Ce sont eux qui, par la lumière de leur connaissance, font briller le monde visible et invisible. »
(Livre de la certitude)

Le soleil désignerait donc le prophète et la lune sont plus proche disciple. Nous savons que Mouhammad était le prophète de la dispensation islamique et Ali sont plus proche disciple et héritier de son covenant.

« Mais je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser pendant douze cent soixante jours, étant vêtus de sacs. » Les deux témoins dont il s'agit sont Muhammad, l'Envoyé de Dieu, et 'Ali Ibn Abou Thaleb. Dans le Qur'án, il est dit que Dieu, s'adressant à Muhammad, l'Envoyé de Dieu, s'exprime ainsi : « Je t'ai placé comme un témoin, comme un messager de bonne nouvelle et comme un avertisseur », c'est-à-dire nous t'avons établi comme le témoin, le donneur de bonne nouvelle, et celui qui apporte la colère de Dieu. Témoin, c'est-à-dire que les choses seront prouvées par son affirmation. Et les ordres de ces deux témoins seront donnés pendant douze cent soixante jours signifiant des années. Or, Muhammad était le tronc et 'Ali la branche, comme Moïse et Josué. »
(Les Leçons de St-Jean d'Acre, Chapitre 1-11)

Mouhammad est donc le « soleil » de la dispensation musulmane et Ali « la lune » de celle-ci. Nous savons que le Báb s'appelait Mouhammad-Ali De plus, le Báb réunit en lui les deux réalités divines de l'Islam : sa révélation est essentiellement basée sur les fondements théologiques apportés par le Prophète Mouhammad, qu'il explicite et développe dans une révélation indépendante qui devient une dispensation au même titre que l'islam. Le Báb est donc un « soleil » spirituel au même titre que les grands messagers de Dieu... Et il hérité des forces de l'Alliance transmises par les douze imams, descendants du Prophète Mouhammad. Le Báb est lui-même descendant de ces imams. De plus, il valide et confirme la sainteté de ces douze imams et explicite parfois leurs enseignements. En lui se retrouve donc l'héritage de tout le travail effectué par ces douze descendants du prophète Mouhammad. En lui, la « Lune » spirituelle de l'Islam devint de nouveau apparente...

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CINQUIÈME PROPHÉTIE
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« Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 4, versets 1 et 2)

Plusieurs éléments sont présents dans ces deux versets. Ils nous apportent des informations précieuses, il convient donc de les analyser.

1) « Une porte était ouverte dans le ciel » : Le terme Báb signifie littéralement « Porte » en arabe.

2) « Comme le son d'une trompette » : La « trompette » est une métaphore qui est synonyme de « Jour de la résurrection » dans les écrits sacrés... Bahá'u'lláh nous a dévoilé sa signification dans ses écrits...

« Certes, nous avons fait sonner la trompette, qui n'est autre que notre sublime Plume. Et voyez comment alors, prêtres, savants, théologiens et gouvernants ont défailli, excepté ceux que Dieu a préservés en gage de sa grâce. Il est réellement le Très-Généreux, l'Ancien des Jours. »
(La Proclamation de Bahá'u'lláh)

3) « Il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. » : Là aussi, le terme « trône » a une signification spéciale dans les écrits.

« Toute référence à son placement sur le trône, implique que l'interprète de sa révélation est établi sur le siège de l'autorité transcendante. »
(Sélection des écrits du Báb, Chapitre 2-8 )

Cette prophétie annonce clairement l'apparition d'un messager qui aura l'autorité et le charisme pour révéler la volonté divine à l'humanité et cette prophétie s'applique nominalement au Báb comme nous l'avons vu.

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SIXIÈME PROPHÉTIE
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« Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. »
(Evangile selon Jean, Chapitre 10, versets 2 et 3)

Décortiquons cette prophétie :

1) « Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis » : cette prophétie parle de deux personnes qu'elle nomme « Porte » pour la première et « Berger des brebis » pour la seconde. Comme nous l'avons vu, la « Porte » désigne nominalement le Báb. Quant au « Berger des brebis », il est forcément relié à la « Porte » puisque c'est par celle-ci qu'il entre. Nous savons que Bahá'u'lláh a d'abord été disciple du Báb avant de devenir à son tour une manifestation divine et c'est sur le travail du Báb qu'il s'est principalement appuyé pour établir son ministère. Plusieurs prophéties de l'Islam décrivent cet état de fait :

D'après Djabir, le prophète Mouhammad a dit: « Jésus descendra, et leur (les musulmans) chef, le Mahdi, lui dira : « Viens diriger notre prière (nous servir d'imam) et Jésus répondra: « Non, les uns doivent servir d'imam aux autres, c'est un honneur qu'Allah a réservé à cette communauté. » (rapporté par le recueil de hadith de l'Imam Mouslim)

Et aussi :

D'après Abou Said al-Khoudri, le prophète Mouhammad a dit: « Il y a parmi les membres de notre communauté quelqu'un derrière lequel Jésus priera. » (rapporté par Abou Nouaym dans son recueil « Akhbar al-Mahdi »)

2) « Le portier lui ouvre » : Nous savons que dans ses écrits, Bahá'u'lláh s'est formellement identifié comme étant le retour de Jésus... Toutes ces prophéties nous apprennent que le « retour de Jésus » et « l'Imam Mahdi » se côtoieront. Ce fut le cas du Báb et de Bahá'u'lláh. Le rôle du Bab, qui est apparenté à l'Imam Mahdi fut de préparer la voie à la dispensation de Bahá'u'lláh, à la manière d'un Jean-Baptiste vis-à-vis de Jésus.

« Il était le Qá'im; mais le Qá'im, quoique grand prophète, était là en attendant une Manifestation postérieure et plus grande, comme Saint-Jean-Baptiste par rapport au Christ. Il était l'avant-coureur de quelqu'un encore plus puissant que lui. Lui devait diminuer; le puissant devait augmenter. Et de même que Saint-Jean-Baptiste fut le héraut ou la Porte du Christ, de même le Báb fut le héraut ou la Porte de Bahá'u'lláh. »
(La chronique de Nabil)

Tous ces éléments sont renforcés par plusieurs prophéties telles que :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
(Livre de l'Apocalypse, Chapitre 3, verset 20)

« De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. »
(Évangile selon Matthieu, Chapitre 24, verset 33)

Ou encore :

« Il me conduisit à la porte, à la porte qui était du côté de l'orient. Et voici, la gloire du Dieu d'Israël s'avançait de l'orient. Sa voix était pareille au bruit des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire. Cette vision était semblable à celle que j'avais eue lorsque j'étais venu pour détruire la ville ; et ces visions étaient semblables à celle que j'avais eue près du fleuve du Kébar. Et je tombai sur ma face. La gloire de l'Éternel entra dans la maison par la porte qui était du côté de l'orient. » (Livre d'Ézéchiel, Chapitre 43, versets 1 à 4)

Sachant que l'Orient de la Palestine se trouve être l'Iran, toutes ces prophéties sont désormais très claires...

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SEPTIÈME PROPHÉTIE
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« (16) Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation (du Coran) : (17) Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter. (18) Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation. (19) À Nous, ensuite incombera son explication. »
(Coran, Sourate 75, versets 16 à 19)

De prime abord, ces versets semblent anodins... Mais quand nous les examinons dans la langue arabe originelle de leur révélation, une petite surprise se dévoile...

« (16) Lā Tuĥarrik Bihi Lisānaka Lita`jala Bihi, (17) 'Inna `Alaynā Jam`ahu Wa Qur'ānahu, (18) Fa'idhā Qara'nāhu Fa Attabi` Qur'ānahu, (19) Thumma 'Inna `Alaynā Bayānahu... »
(Coran, Sourate 75, versets 16 à 19)

En langue arabe, le terme « Qur'án » signifie la « récitation »... C'est Dieu qui fait la récitation du Coran au prophète qui est le Nom propre de la révélation qui lui est faite. Dieu dit ensuite que c'est à Lui qu'incombera l'explication du Coran. Le terme explication en arabe est « Bayānahu »...

Cette prophétie se réalisa puisque le Bayán contient l'interprétation de tous les termes obscurs de la révélation coranique. Les notions d'enfer, de Paradis, de résurrection, de Jugement dernier trouvèrent leur véritable signification dans les écrits du Bayán. Dieu a donc une fois de plus tenu Sa promesse.

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HUITIÈME PROPHÉTIE
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D'après 'Ali, le prophète Mouhammad a dit : « Le Mahdi est issu de nous, gens de la Maison [du Prophète]. Dieu arrangera ses affaires au cours d'une nuit. »
(Ahmad n°645, Ibn Mâja n°4085)

1) « Le Mahdi est issu de nous, gens de la Maison [du Prophète] » : le Báb fut un descendant du prophète Mouhammad.

« Le Báb, dont le nom était 'Alí-Muhammad, naquit à Shiráz, le premier muharram de l'an 1235 après l'hégire. Il était issu d'une famille renommée pour sa noblesse et dont l'origine remontait à Muhammad en personne. Son père, Siyyid Muhammad Ridá, ainsi que sa mère, étaient des descendants du Prophète et appartenaient à des familles bien connues. »
(La Chronique de Nabil)

2) « Dieu arrangera ses affaires au cours d'une nuit » : comment ne pas voir ici une allusion à la fameuse nuit du 22 mai 1844 durant laquelle le Bab déclara formellement sa mission à son premier disciple Mulla Husayn ?

« La scène d'ouverture du premier acte de ce grand drame se déroula à Shiraz, au premier étage de la modeste demeure du fils d'un drapier, située dans un quartier pauvre. Elle eut lieu à l'heure précédent le coucher du soleil, le vingt-deux mai mil huit cent quarante-quatre. Les personnages qui y prirent part sont: le Báb, un siyyid (descendant du prophète Muhammad) de pure et sainte lignée, âgé de vingt-cinq ans, et le jeune Mullá Husayn qui, le premier, crut en lui. Leur rencontre, qui précéda immédiatement cet entretien, a semblé purement accidentelle. L'entrevue elle-même se prolongea jusqu'à l'aube. L'hôte demeura enfermé, seul avec son invité, et la ville endormie fut loin de se douter de l'importance de la conversation qu'ils eurent ensemble. Nul récit de cette nuit unique n'est passé à la postérité, sauf le compte rendu fragmentaire mais hautement édifiant qui tomba des lèvres de Mullá Husayn. « Je restai assis, retenu par le charme de sa parole, oublieux du temps et de ceux qui m'attendaient », a-t-il témoigné après avoir décrit la nature des questions posées à son hôte et les réponses décisives qu'il en avait reçues, réponses qui avaient établi, sans l'ombre d'un doute, la validité de sa prétention à être le Qá'im promis. » Soudain, l'appel du mu'adhdhin invitant les fidèles à la prière du matin, me tira de l'état d'extase dans lequel, apparemment, j'étais tombé. Toutes les délices, toutes les gloires ineffables énumérées par le Tout-Puissant dans son livre comme étant les possessions inestimables des habitants du paradis, je pensai les ressentir cette nuit-là. Il me sembla que j'étais dans un endroit dont on pourrait dire à juste titre: « Ici, aucune peine ne peut nous atteindre, aucune lassitude ne peut nous toucher; on n'entendra ici ni vains discours ni mensonges, mais seulement cette exclamation: Paix ! Paix ! Là, retentira leur cri: Gloire à toi, ô Dieu, leur salutation: Paix ! » et la fin de leur cri: « Loué soit Dieu, le Seigneur de toutes les créatures. » Le sommeil m'avait fui cette nuit-là. J'étais captivé par la musique de cette voix dont le chant s'élevait et s'abaissait tour à tour; tantôt elle s'amplifiait pour révéler des versets du Qayyúmu'l-Asmá', tantôt elle revenait à de célestes et subtiles harmonies pour chanter des prières inconnues. A la fin de chaque invocation, il répétait ce verset : « Loin de la gloire de ton Seigneur, le très- Glorieux, sois ce que ses créatures affirment de Lui! Et que la paix soit sur ses messagers ! Loué soit Dieu, le Seigneur de tous les êtres. »
(Dieu passe près de nous - Partie 1 - Chapitre 01, p. 4)

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NEUVIÈME PROPHÉTIE
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Abou Said al-Khoudri affirme que le prophète Mouhammad a dit : « Le Mahdi apparaîtra à la fin de l'existence de ma Communauté. Dieu l'arrosera par la pluie, et la terre laissera pousser sa végétation, et des biens abondants seront distribués, et il y aura beaucoup de bétail, et la communauté connaîtra un important développement. Le Mahdi vivra sept ou huit ans. »
(Al-Hakim 4/557)

1) « Le Mahdi apparaîtra à la fin de l'existence de ma Communauté » : Le Báb est en effet apparu mille deux-cent soixante années après l'Hégire, des siècles après la révélation du prophète Mouhammad. Son apparition marque la fin de la dispensation musulmane.

« Pour chaque communauté il y a un terme. Quand leur terme vient, ils ne peuvent le retarder d'une heure et ils ne peuvent le hâter non plus. »
(Coran, Sourate 7, verset 34)

2) « Dieu l'arrosera par la pluie, et la terre laissera pousser sa végétation » : cette prophétie n'est bien sûr pas à interpréter littéralement car la pluie tombe tout le temps sur la terre, ceci n'étant pas propre à une époque particulière. Par contre, elle a une signification spirituelle, étant donné que les écrits comparent souvent la révélation de la Parole divine à une pluie qui fertilise les coeurs.

« Dieu dit dans le glorieux Qur'án: « Le sol était noir et desséché Alors, nous fîmes descendre la pluie et il devint instantanément verdoyant et toutes les espèces de plantes poussèrent à profusion ». En d'autres mots, il dit que la terre est noire mais quand les averses printanières descendent sur elle, le sol noir s'active et les fleurs diaprées éclosent.
Cela signifie que les âmes de l'humanité, appartenant au monde de la nature, sont noires comme la terre. Mais, quand les averses célestes se produisent et qu'apparaissent les éclats radieux, les coeurs ressuscitent, libérés des ténèbres de la nature, et les fleurs des divins mystères croissent et deviennent luxuriantes. En conséquence, l'homme doit devenir la cause de l'illumination du monde de l'humanité et propager les saints enseignements révélés par l'inspiration divine dans les livres sacrés. Il est spécifié dans le saint Évangile: « Allez vers l'Orient et vers l'Occident et éclairez les peuples de la lumière de la conduite suprême, afin qu'ils puissent recevoir leur part de la vie éternelle. » Loué soit Dieu que les Etats du Nord-Est aient les plus grandes aptitudes car le sol y est riche, la pluie des bienfaits divins y tombe. Maintenant, vous devez devenir des fermiers célestes et semer les purs grains dans le sol fertile. La récolte de tous les autres grains est limitée, mais l'abondance et la bénédiction de la semence des enseignements divins sont sans limites. Plusieurs moissons seront faites au cours des siècles et cycles à venir. »
(Les tablettes du plan divin, Chapitre: Tablette aux bahá'is des Etats du Nord-Est)

3) « Le Mahdi vivra sept ou huit ans » : cette prophétie n'est pas non plus à interpréter littéralement car le Mahdi sera un homme adulte et non un enfant de sept ans. Cette indication est intéressante car elle coïncide avec une précision remarquable à la durée du ministère du Báb. En effet, la mission du Báb débuta le 22 mai 1844 et se termina le jour de son exécution à Tabriz le 9 juillet 1850, au moment où le Báb entra dans la septième année de sa mission...


Dernière édition par Rinoa Heartilly le Jeu 21 Fév - 15:24, édité 3 fois (Raison : i)

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